Facebook rachète LiveRail, spécialiste de la publicité vidéo
La semaine dernière, Air of melty vous annonçait que le nombre de vidéos vues sur Facebook avait doublé en 6 mois, grâce à une stratégie intensifiée menée par la firme de Mark Zuckerberg. Forte de ce succès, la firme avait alors annoncé qu’une évolution du fonctionnement de ses vidéos publicitaires serait prochainement mise en place, en s’adaptant aux comportements des usagers du réseau social : les plus gros consommateurs de vidéos en verraient encore davantage sur leur fil d’actualité tandis que les usagers les moins intéressés par ce type de vidéos verraient leur timeline allégée. Aujourd’hui, Facebook vient de passer un nouveau cap dans sa stratégie, en annonçant le rachat de LiveRail, une plateforme programmatique pour éditeurs vidéos (SSP) créée en 2007 et qui livre 7 milliards de publicités vidéo par mois.
Parmi la centaine d’éditeurs qui ont déjà fait appel à la startup californienne LiveRail, figurent la Major League Baseball, ABC Family, ABC Family ou encore Dailymotion. La plateforme, qui est le troisième vendeur de publicités vidéo aux Etats-Unis, se charge d’aider les éditeurs à mieux placer les publicité vidéo au sein de leurs contenus. Les termes de la transaction n’ont pas été dévoilés mais le rachat a été officialisé par un communiqué mis en ligne sur le blog du réseau social. « Nous pensons que cette union nous permettra de faire de meilleures publicités vidéo qui seront plus intéressantes et plus incitatives », a ainsi indiqué Facebook dans son communiqué.
Une stratégie très pertinente lorsque l’on sait que Facebook reste le réseau social le plus fréquenté des jeunes, des jeunes qui passent plus de 11 heures par mois à visionner des vidéos sur Internet, principalement sur YouTube…et Facebook, justement ! Selon le site eMarketer, les revenus publicitaires de Facebook devraient atteindre 10,93 milliards de dollars en 2014, soit une hausse de 56,4% par rapport à l’an passé, un chiffre qui sera largement dû à la publicité vidéo, c’est certain. Facebook semble réagir à temps, à un moment où les jeunes commencent à se montrer plus passifs sur le réseau social, en raison d’une surabondance publicitaire.