Food : 65% des 18-24 ans aiment manger seul devant un écran de temps en temps

Pour la jeune génération, le moment des repas c’est sacré ! Il y a quelques mois, une étude s’intéressant aux pauses déjeuner des Millennials au temps du télétravail avait révélé que, si la plupart des Français avaient revu à la baisse la durée de leur pause déjeuner, 49% des 18-35 ans considéraient à l’inverse que celle-ci n’avait pas évolué. Aussi, on l’avait vu il y a quelque temps, les jeunes étaient les plus enclins à se rendre au restaurant seuls pour se faire plaisir. Bref, les Millennials et la Génération Z aiment se faire plaisir à table, qu’ils soient seuls ou accompagnés, qu’ils travaillent ou qu’ils soient en repos. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étude menée par OpinionWay pour Président qui apporte de nouveaux éclairages inattendus sur la manière de manger des jeunes Français. Une étude qui montre notamment que le plaisir solitaire à table n’est plus tabou, loin de là : la jeune génération aime manger en solo devant ses séries et films préférés, et elle n’en a absolument pas honte !

Concrètement, l’étude menée par OpinionWay pour Président révèle que 65% des 18-24 ans pensent qu’il peut être agréable de manger seul devant un écran de temps en temps, plutôt que d’être systématiquement accompagné à table. À titre de comparaison, cet avis est partagé par 47% de l’ensemble des Français. Parmi les autres données à retenir de cette enquête, on note que 73% des Français estiment que l’on prend de plus en plus ses repas seuls devant son écran en regardant Netflix, Youtube ou toutes sortes de plateformes numériques et un tiers des Français vont jusqu’à considérer que Netflix aurait créé une sorte de « plaisir solitaire » qui consiste à savourer seul à la fois son repas et sa série. Aussi, on remarque que 32% des 18-24 ans (vs 21% de l’ensemble des Français) pensent que le fait de suivre une série contribue à décaler les horaires des repas. À ce sujet, Ronan Chastellier, sociologue, explique que « l’effet Netflix sur les repas a été largement sous-estimé. Créant une addiction pour sa série, il décale les heures des repas et surtout Netflix a produit une sorte d’effet secondaire, le repas anti-convivial assumé qui est un nouveau moment sans doute renforcé par la crise sanitaire où l’on savoure autant son repas que sa série. Pur plaisir égoïste ou besoin de s’isoler de manière un peu régressive, il fonctionne comme un ‘anti-moment’ et va de pair avec d’autres moments de convivialité renforcée. Mais la convivialité en soi n’est plus la seule finalité du repas ».