Génération Covid ? 8 jeunes sur 10 disent non à ce surnom

Par Céline Pastezeur - Publié le 10 Juin 2020 à 17:57
Les jeunes Français, pas convaincus par la fin du port du masque ?
Dans quel état d'esprit la jeune génération se trouve-t-elle en cette période post-confinement et à l'heure où la crise économique guette ? Fragilisée et très affectée, elle n'en demeure pas moins déterminée et positive, comme le révèle un nouveau volet de l'étude #MoiJeune.

Même si elle n’est pas directement la génération la plus en danger dans le cadre de la pandémie de Covid-19, la jeune génération est sans aucun doute la plus impactée sur le plan économique et sociale. C’est un fait, la Génération Z est la génération la plus durement touchée par la crise en cette année 2020. Et elle a parfaitement conscience de la situation, comme le révélait récemment une étude dévoilant les inquiétudes principales des jeunes pendant la crise sanitaire actuelle. Aujourd’hui, c’est une nouvelle enquête menée par OpinionWay et 20 Minutes dans le cadre de l’étude #MoiJeune qui montre le réalisme mais aussi la détermination de la jeune génération. Concrètement, en ce mois de juin 2020, 60% des jeunes pensent effectivement qu’ils auront une vie moins facile que leurs parents. Un chiffre qui monte à 70% pour les 28-30 ans. Dans le même temps, 56% des 18-30 ans estiment que c’est leur génération qui payera le plus lourd tribut à la crise. Pour autant, ils ne veulent pas que leur génération se résume à la crise du coronavirus. Dans ce contexte, 81% des jeunes interrogés déclarent ne pas se reconnaître dans l’expression « Génération Covid ».

Tout simplement parce que le Covid-19 n’est pas le seul responsable de la situation dans laquelle ils se trouvent actuellement. Dans le détail, 36% des 18-30 ans interrogés par 20 Minutes et OpinionWay trouvent que le terme de génération « galère » est le plus adapté pour les qualifier et 35 % la décrivent effectivement comme « sacrifiée », un terme très fort. Mais, qu’on se le dise, les jeunes n’ont pas dit leur dernier mot. Trois Millennials sur dix (29%) préfèrent ainsi se présenter comme la « génération des solutions ». Des solutions qui passeront par l’action. Ainsi, alors que 43% des jeunes ne préfèrent (pour le moment ?) pas penser aux conséquences de la crise et se concentrent sur le fait de profiter de la vie et de leur liberté retrouvée, ils sont tout de même 37% à assurer vouloir s’engager (encore plus) pour contribuer positivement au monde d’après. L’urgence ? Atténuer les effets de la crise économique n’est une priorité que pour 28 % d’entre eux, tandis que 72 % des jeunes estiment que le combat principal pour les deux ans à venir reste l’environnement. Le combat ne fait que commencer pour la jeune génération, mais celle-ci est déterminée !