La Génération Z, génération la plus durement touchée par la crise en 2020

Depuis le début de la pandémie de Covid-19, les études s’enchaînent en ayant toutes la même conclusion : les personnes âgées sont les personnes les plus à risque sur le plan médical. Mais, qu’on se le dise, l’impact de la crise va aujourd’hui bien au-delà du simple aspect médical. La crise sanitaire et les mesures de confinement mises en place pour limiter au maximum la transmission du virus ont créé une crise économique qui touche l’ensemble des Français, et notamment les plus jeunes. Au-delà du fait que plus d’un jeune sur deux est toujours incertain au sujet de ses vacances d’été 2020, l’ensemble de la jeune génération est aussi remplie de doutes quant à leur avenir professionnel. On vous en parlait il y a quelque temps, à l’heure où plus d’un jeune sur trois veut plus que jamais retrouver du sens dans sa vie professionnelle, près d’un jeune sur deux est de son côté prêt à accepter un salaire plus bas pour garder son emploi actuel coûte que coûte en cette période compliquée. Entre volonté de s’engager et volonté de garder une certaine stabilité, le coeur des jeunes est tiraillé. Et cela n’est pas près de s’arrêter : selon l’Organisation internationale du travail (OIT), la génération Z, à savoir la génération née à partir de 1997, risque d’être la plus marquée durablement par la crise du Covid-19.

Ainsi, selon cet organisme, qui dépend de l’ONU, un jeune sur six âgé de 18 à 29 ans a d’ores et déjà perdu son emploi pendant le confinement. Pour ceux qui ont conservé leur emploi, le nombre d’heures travaillées a chuté de 23% en moyenne. Autant dire que personne, ou presque, n’échappe à un quotidien professionnel complètement chamboulé. Et sachant que, en 2019, près de 14% de jeunes étaient sans emploi, tout laisse à penser que la jeune génération traverse réellement une période très compliquée. Comme l’explique le site Slate, « si la génération Z est la plus touchée par la crise économique liée au Covid-19, c’est parce qu’elle totalise une part très importante des emplois précaires du marché du travail. Un·e jeune de 15 à 24 ans sur dix travaille dans un secteur durement touché par le coronavirus, d’après un article de CNBC ». Et, parmi ces individus, près de 8 sur 10 étaient employés en contrat précaire. Des contrats qui sont les premiers à disparaître en cas de contexte difficile. Et la tendance promet malheureusement de se poursuivre à moyen terme. De quoi inquiéter les jeunes qui sont encore en études. D’ailleurs, à ce sujet, une récente étude menée par l’IFOP et Canévet et Associés a montré que 42% des lycéens et étudiants redoutent l’impact de la crise du coronavirus sur leur carrière professionnelle.