Génération Z : Une génération « We » ou « Me » ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 12 Juin 2018 à 10:12
Fluidité, liberté, activisme, quelles sont les valeurs clés de la Génération Z en 2020 ?
Pas toujours facile de comprendre la génération Z. Pourtant, c'est capital de le réussir puisque cette génération s'invite toujours plus sur le devant de la scène. Pour le site L'ADN, il existe deux types de génération Z : une centrée sur elle-même et une ouverte aux autres.

Comprendre la génération Y, ça n’est pas toujours simple avec des jeunes dont les priorités et les envies changent. Et, aujourd’hui, on le découvre de plus en plus, c’est la même chose avec la génération Z, dont on vous récemment dévoilé 5 caractéristiques principales ! Heureusement, de nombreuses études se succèdent aujourd’hui au sujet de cette très jeune génération. Dans ce contexte, après vous avoir dévoilé ce que veut la génération Z en magasin, nous voulions aujourd’hui vous parler des deux visages de cette jeune génération, décryptés par le site L’ADN. Concrètement, chez les moins de 25 ans, « la Generation Me – génération du moi – s’oppose à la Generation We – génération du nous ». Et, forcément, cette réalité implique que les marques s’adaptent ! Mais génération We et Génération Me, c’est quoi au juste ? Réponse tout de suite !

La génération Me correspond bien aux clichés qui jugent que la jeune génération est très narcissique et ne pense qu’à elle-même. Ici, le site L’ADN explique que « la génération Me est accro aux tendances et s’efforce de les suivre jusqu’à l’épuisement émotionnel. Ils ont grandi avec les réseaux sociaux et jonglent constamment entre deux identités : virtuelle et réelle. Pourtant bien conscients des risques pour leur santé mentale, ils ne se détournent pas pour autant des médias sociaux ». Facebook, Instagram et Snapchat font partie de leur quotidien, avec une image qu’ils tentent de maîtriser. Aussi, ce qui ressort de la Génération Me, c’est son rejet des modèles traditionnels de l’éducation : les jeunes veulent apprendre par eux-mêmes et délaisser la théorie pour des connaissances toujours plus pratiques, qui leur serviront directement. Par ailleurs, ce qu’il faut retenir, c’est que, « pour cette génération du moi, accro aux tendances et aux influenceurs, la priorité est au personal branding. Pour exister sur les réseaux sociaux, il faut se distinguer et trouver la prochaine tendance avant tout le monde. La quête de la prochaine nouveauté qui envahira Instagram ou YouTube est une pression constante sur les épaules de cette Génération Me ».

De son côté, la Génération We, un peu moins visible mais tout aussi connectée, tout est une question de valeur plus que de propriété d’objets cools. En pratique, cela signifie que ces jeunes « s’opposent frontalement aux dangers des réseaux sociaux, qui peuvent impacter leur santé mentale, et veulent mettre les nouvelles technologies au service du bien ». Ils passent ainsi leur temps à inviter au body positivism et à l’acceptation de soi et à valoriser l’imperfection. « Ce n’est pas Kim Kardashian qu’ils suivent sur les réseaux sociaux mais des comptes comme celui de Peter Devito qui publie des portraits non retouchés de mannequins avec de l’acné ». Ces jeunes respectent davantage l’éducation en place et adopte des modes de consommation qui lui sont propres. Dans les faits, cela s’illustre par le fait que « la génération du nous préfère dépenser plus pour des aliments de qualité – un quart de son budget – que des vêtements. Ils comptent bien changer le monde et militent pour des restaurants avec des options plus diverses et inclusives : végétariennes, sans gluten ou halal. Alors que la Génération Me passe son temps en ligne pour nourrir ses propres intérêts, les We utilisent la technologie pour communiquer et s’organiser autour d’activités qui ont du sens comme le mouvement « anti-armes à feu» #MarchForOurLives à la suite de la tuerie dans le lycée de Parkland en Floride ». Et qu’on se le dise, la frontière entre ces deux mondes est fine, donc rien n’empêche les Z de passer de l’un à l’autre. Les marques sont prévenues !