Société : La Génération Z, rebaptisée Génération K, décryptée en 5 valeurs

Par Céline Pastezeur - Publié le 28 Avr 2016 à 09:00
Génération K à l’appel !
Si vous vous demandiez quelle génération débarquerait après les générations Y et Z, l'écrivaine et économiste Noreena Hertz a la réponse pour vous : la Génération K, que l'on peut résumer en 5 traits de caractère. Ou pas...

Forcément, arrivant à la fin de l’alphabet, on commence à se demander comment sera surnommée la génération qui succédera à la génération Z, que nous avons cherché à vous présenter à de nombreuses reprises ces derniers mois. Le mois dernier, la rédaction d’Air of melty rendait l’information officielle : la génération Y est désormais remplacée par la génération Z, alias les Plurals. Et celle-ci n’a pas grand chose à voir avec ses aînés ! De plus en plus mobile-only, la génération Z est aussi très axée sur l’amitié digitale, la justice sociale et les communautés, sans oublier qu’elle est adepte de la consommation collaborative. Mais ce qu’on ne savait pas trop jusque-là, c’est que la lettre Z n’est pas la seule lettre qui permet de nommer ces 15-24 ans. Aussi surnommés « génération C » pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité, ces jeunes font aujourd’hui l’objet d’une autre description, bien moins joyeuse, en tant que génération K, présentée par l’écrivaine et économiste Noreena Hertz.

Non, la génération K ne fait pas allusion à Kim Kardashian, même si le Kim K Challenge avait clairement créé des émules auprès de cette cible, en les invitant à se dénuder sur les réseaux sociaux. Pour Noreena Hertz, la génération K est une référence au personnage de Katniss Everdeen, la jeune héroïne de la saga Hunger Games, phénomène littéraire et cinématographique auprès des moins de 30 ans, qui « incarne un bon nombre des qualités qui caractérisent les jeunes d’aujourd’hui », marqués, selon l’intellectuelle, par la technologie, le ralentissement économique mondial et le terrorisme. Pas très optimiste tout ça ? Et encore vous n’avez pas tout vu ! Noreena Hertz estime que cinq traits caractérisent aujourd’hui la jeune génération, à savoir l’anxiété (par rapport au terrorisme mais aussi au changement climatique, à l’insécurité de leur futur), la méfiance des institutions traditionnelles ou encore la solitude, avec une génération K qui, « en dépit d’être connectée en permanence aux réseaux sociaux, est profondément solitaire, et ce pas forcément par choix ». Heureusement, les deux traits qui concluent cette étude sont plus positifs et mettent en lumière une génération Z (ou K, donc) que l’on retrouve bien chez meltygroup.

La générosité fait ainsi partie de leur manière de vivre, comme l’illustre bien ce propos : « Bien que les adolescents prennent beaucoup de selfies, ils ne sont pas égoïstes. Les jeunes de cette génération n’hésitent pas à être bénévoles dans des évènements ou pour des associations. 92% pensent qu’il est important d’aider les gens qui sont dans le besoin. Ils se soucient vraiment des inégalités ». Ce point confirme clairement ce que la présentation d’ouverture du melty Youth Trends Forum avait, entre autres choses, mis en avant, à savoir une génération ouverte d’esprit, engagée dans des causes réelles et avide de vivre-ensemble, quelles que soient les différences entre les individus. D’autre part, la créativité constituerait également une composante importante de la vie des jeunes, avec une génération K qui « aime inventer, concevoir de nouvelles choses et utilisent ces choses comme un moyen de se faire entendre et de s’exprimer au sein de la société ». Ne retrouve-t-on pas là l’existence d’une génération de super-héros du quotidien ? On dirait bien que si ! Et ça, c’est la jeune génération que l’on (re)connaît bien !