HUBFORUM, jour 1 : Disrupt or Be Disrupted, « Les marques doivent apprendre à s’atomiser »(REPORTAGE)

Par Céline Pastezeur - Publié le 06 Oct 2015 à 06:59
Expérience client, respect et pertinence étaient les mots-clés du jour !
En ce début de semaine, la rédaction d'Air of melty assiste au HUBFORUM 2015, dédié à la disruption dans le marketing digital. Tout ce qu'il faut retenir de la première journée, en attendant la deuxième, c'est à lire sur notre site !

HUBFORUM Jour 1, action ! West Web Festival, Rencontres de l’Udecam, salon du e-commerce 2015, la rédaction d’Air of melty est sur tous les fronts. Vous le savez, au quotidien, notre équipe s’efforce de vous donner les informations les plus fraîches pour vous aider toujours plus, en tant que marques et professionnels, à engager la jeune génération, connue pour être exigeante et volatile. Dans cette logique, dès que nous en avons l’occasion, nous nous rendons sur le terrain pour entendre des experts raconter leur expérience et donner des conseils pour en retenir le plus instructif. Après la matinée omnicanal de l’EBG la semaine passée, qui nous apprenait notamment qu’il n’y a aujourd’hui « plus de débat possible sur la réalité de l’omnicanal », et le salon du e-commerce la semaine précédente, qui avait révélé que « le mobile va transformer la pub, qui va devenir un contenu et un service adapté aux consommateurs », place cette semaine au HUBFORUM 2015, avec une question en ligne de mire : To Disrupt or to be Disrupted ? A vous de voir avec ce que nous allons vous révéler !

Après une introduction mettant en lumière tous les enjeux autour de la disruption en cette rentrée 2015, Jean-Marie Dru de TBWAParis a commencé la journée en remettant chaque chose à sa place : « aujourd’hui, l’avenir n’appartient plus aux plus forts mais à ceux qui savent s’adapter au changement », a-t-il ainsi annoncé en insistant sur le fait que l’innovation, ce n’est pas seulement de la recherche/développement. Par la suite, Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au numérique, est venue montrer en quoi les datas sont l’outil le plus puissant de l’économie numérique, en n’étant pas comme le pétrole mais plutôt comme la lumière : « plus on la partage, plus elle se démultiplie ». Si la data a été un terme largement répété au cours de cette première journée, c’est clairement une autre expression qui lui aura finalement volé la vedette : « l’expérience client » était sur toutes les bouches en ce lundi 05 octobre, notamment avec l’idée que les living services et le global first (prenant la relève du Mobile First) seront des notions à intégrer de toute urgence en 2016.

Nombreux sont également les spécialistes qui ont insisté sur l’idée qu’il faut désormais « connaître ses clients et leur parcours, au-delà de ce qu’ils font au sein d’une enseigne ou auprès d’une marque ». Un mot-clé à retenir pour les marques aujourd’hui, c’est l’atomisation : il faut « s’atomiser pour s’adapter à l’environnement et aux différents points de contact », particulièrement à l’heure où les entreprises utilisent en moyenne 7,5 canaux de communication pour interagir avec les consommateurs qui, eux, utilisent en moyenne 3 canaux pour acheter des produits. Et on peut s’attendre à 5 canaux dès demain, avec une connexion de plus en plus permanente ! La segmentation est également une notion-clé à retenir pour les professionnels, tandis que les mots à bannir au plus vite sont indéniablement ceux-ci : Ad-Blockers et AdFraud. Les AdBlockers, vous en connaissez bien le problème si vous nous lisez régulièrement. Hicham Berrada de Teads est venu montrer au HUBFORUM que le refus de voir la publicité intrusive est la première justification des consommateurs pour installer des bloqueurs de publicité, devant le ralentissement de la navigation et devant le manque de pertinence. Et cela est particulièrement vrai pour le mobile, support encore plus personnel que le desktop. Concernant l’AdFraud, sachez que l’IAB a reconnu que 36% du trafic en ligne était invalide, car non humain. Or, le trafic non humain contamine et biaise l’ensemble des résultats des campagnes digitales. Y a-t-il une solution à tout cela ? Le respect du consommateur, c’est LA règle d’or à ne jamais oublier. Un respect qui passe par de la personnalisation, de la clarification et une limite de la répétition. A demain pour la suite !