Intrigue solide, émotion, format, les 4 choses à savoir en matière de storytelling réussi

Par Céline Pastezeur - Publié le 05 Avr 2018 à 09:28
Quel type de contenu de marque attendent les Millennials et les Z en 2021 ?
Qui dit content marketing dit storytelling à travailler. Mais comment être sûr d'assurer en la matière ? John Truby, à savoir l'un des meilleurs script doctors au monde, a dévoilé quelques pistes au site L'ADN, qu'il s'agisse du fond comme de la forme.

On vous l’a dit et redit, c’est une tendance forte en 2018, le content marketing est une manière efficace de toucher la jeune génération. Pour l’agence fullCONTENT, c’est bien simple, il faut absolument miser sur cette tendance, à l’heure où la génération des Millennials « bouleverse les codes du marketing », notamment en étant la catégorie d’âge adoptant le plus les AdBlockers. Mais encore faut-il bien miser sur ce genre de contenus. C’est pourquoi, à ce sujet, nous vous présentions récemment 5 astuces pour mieux engager la jeune génération en misant sur ce genre de stratégie ainsi que 6 raisons d’adopter le marketing de contenu vidéo pour séduire les moins de 30 ans, le tout en vous rappelant à quel moment le brand content peut être jugé comme étant invasif pour les jeunes. Tout cela, c’est très intéressant mais qu’en est-il de la base d’une telle stratégie, à savoir le contenu ? Si vous avez des doutes sur vos capacités à réussir votre storytelling, vous tombez bien, John Truby, à savoir l’un des meilleurs script doctors au monde, a récemment livré quelques bons conseils (4 pour être précis) à adopter au plus vite au site L’ADN. On décrypte ça tout de suite !

Le premier élément à garder en tête en matière de storytelling, c’est le fait qu’il faut bâtir une intrigue solide. Pour être plus clair, il s’agit de construire une histoire qui reposerait sur les différentes étapes du récit vues à l’école : un ou plusieurs personnages principaux sont confronté à un dilemme qui les pousse à franchir divers obstacles et à rencontrer d’autres personnages en vue de trouver une solution. En parallèle de cela, il faut quoi qu’il en soit beaucoup miser sur l’émotion. En effet, « la source de l’engagement se trouve dans la capacité de l’auteur à créer un personnage auquel le spectateur s’identifie. Voir un personnage qui fait face à des dilemmes, qui est confronté à des obstacles et qui a un objectif clair, engage émotionnellement le spectateur. Je recommande donc aux auteurs de se poser systématiquement ces questions : à quels problèmes mon personnage fait-il face ? Quel·le·s sont ses buts, ses valeurs ? ». Le tout en adaptant l’écriture aux formats, ce qui constitue le troisième conseil du professionnel. Le quatrième point à connaître d’urgence, c’est le fait de garder à l’esprit que la technologie ne se substitut pas au récit. « Pour le script doctor, la sophistication ne sert pas nécessairement la narration : appliquer une grammaire narrative simple et maîtrisée, bien connaître le genre dans lequel on s’inscrit, permet au contraire de stabiliser la structure », explique ainsi L’ADN.