Jennyfer se révolte contre les clichés qui touchent les jeunes femmes, engagement au top

Par Céline Pastezeur - Publié le 10 Mai 2019 à 08:44
Jennyfer se révolte contre les clichés qui touchent les jeunes femmes, engagement au top
En ce printemps 2019, après 20 ans d'absence en publicité, l'enseigne d'habillement pour les jeunes Jennyfer revient en force avec une campagne baptisée #DontCallMeJennyfer qui entend supprimer toutes les étiquettes sur le style féminin.

Cela se vérifie jour après jour et campagne après campagne, en 2019, le mot d’ordre de la communication à l’égard des Millennials est l’engagement ! La rédaction d’Air of melty vous en a déjà parlé, les moins de 30 ans sont particulièrement engagés sur les sujets de l’égalité et de l’environnement et ils attendent des marques qu’elles s’engagent à leur tour. C’est en ce sens que, il y a quelques jours, nous vous parlions de l’émergence d’une génération de « Sustainable Natives », avec des jeunes qui changent leur manière de se comporter dans tous les aspects de leur vie et notamment la consommation. Qu’on se le dise, de plus en plus, les Millennials tentent de se détourner de la Fast Fashion. Alors, pour les reconquérir, les enseignes de shopping du genre doivent rivaliser de créativité…et d’engagement. En la matière, il y a peu, nous vous présentions la nouvelle campagne d’H&M, qui mise sur plus de transparence pour séduire les Millennials. Aujourd’hui, c’est l’enseigne Jennyfer qui revient sur le devant de la scène, avec une campagne pertinente baptisée #DontCallMeJennyfer.

En pratique, après vingt ans d’absence en publicité, l’enseigne d’habillement Jennyfer fait son grand retour avec une campagne intégrée signée Buzzman qui met en lumière son nouveau positionnement autour de l’inclusion et du respect et affirme sa promesse, à savoir celle « d’une marque pour toutes, grand public, allant au-delà des clichés ». Une promesse forte que la marque valorise pleinement, allant même jusqu’à changer son propre nom, y compris sur les vitrines de ses magasins. En effet, quelques jours avant la révélation de la campagne, ce 8 mai, un teasing avait enflammé la toile et les médias avec des tags sur les vitrines d’une quinzaine de boutiques Jennyfer en France. En lettres rouge sang, on pouvait lire des mots comme « racaille », « gamine » ou encore « cagole » et « boloss », des termes souvent associés à la marque. Avec sa campagne, Jennyfer entend moderniser et rafraîchir son image. Cela passe par un mini film qui met en scène des portraits de jeunes femmes aux choix vestimentaires assumés et affirmés et incite les jeunes femmes à en faire de même avec les étiquettes qu’on leur colle à la peau à cause de leur style, personnalité ou orientation. « Elles ne sont pas juste chelou, gamine ou cagole, elles sont libres et imposent pleinement leurs personnalités sans se soucier d’une image caricaturale et généralisatrice que certains peuvent penser. Signée #DontCallMeJennyfer, la marque se positionne au-delà des apparences, souvent trompeuses. Exprimez votre différence, oubliez les clichés #ZeroEtiquette ». En marge de la campagne vidéo, le hashtag Zéro étiquette a aussi été mis en avant par 200 influenceurs la semaine passée.