Les Millennials, une génération de « Sustainable Natives » ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 25 Avr 2019 à 12:12
6 jeunes sur 10 victimes d’harcèlement en ligne
Régulièrement, un nouveau nom vient caractériser la jeune génération : Millennials, génération Y, digital natives, Me Generation, etc. Aujourd'hui, la nouvelle définition de la jeune génération est liée à son engagement pour la planète. Découvrez les Sustainable Natives, nés par la force, ou presque.

Vous le savez, au quotidien, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à mieux cerner la jeune génération. Pour ce faire, nous mettons un point d’orgue à vous montrer les différences entre les membres de la génération Y, à savoir les 25-35 ans, et les membres de la génération Z, à savoir les 15-25 ans. En pratique, ces dernières semaines, nous vous avons montré qu’ils n’ont pas les mêmes façons de visionner des vidéos en ligne. Mais aussi, le rôle d’Air of melty est de vous parler des différents noms qui caractérisent la jeune génération dans son ensemble. Ces dernières semaines, nous vous avons ainsi présenté les Parennials, alias les Parents Millennials, ou encore les Philantrokids, les jeunes engagés, tant sur le plan social que sur le plan de l’environnement. Aujourd’hui, toujours en ce qui concerne la protection de la planète, on découvre que les Millennials pourraient bien constituer non pas une génération de Digital Natives seulement, mais aussi de « Sustainable Natives ». Kézako ?

Comme l’explique le site L’ADN, cette tendance est portée par des jeunes comme Oumaina Daiboun, qui s’est récemment exprimée sur la scène des Sustainable Brands pour expliquer qu’il n’y aura « peut-être pas de prochaine génération » et qu’il est donc grand temps d’agir pour éviter cela. Pour elle, la première étape à réaliser est de reconnaître que les générations précédentes ont échoué. « C’est une bonne chose », pour Oumaima Daiboun. « Ça montre que le développement durable ne peut pas se cantonner à des plans stratégiques et à des visions 2030. Le sujet doit être porté par la société dans son ensemble, comme un principe ». Pour les jeunes, la protection de l’environnement est donc un principe qui doit guider leur vie, et non seulement un temps donné. Pour ce faire, il faut qu’il y ait une « alphabétisation écologique ». Il est grand temps de préparer les jeunes à vivre et à consommer d’une nouvelle façon pour préserver les ressources naturelles, et ce dès le plus jeune âge pour que cela devienne simple et naturel pour les jeunes.

Pour que cela soit possible, il faut d’abord « déformater les cerveaux » et « déconstruire » les pensées des enfants. « Dès l’enfance, on met des schémas tout pré-construits dans la tête des enfants », explique Jeff King, directeur de l’école Muse en Californie. « J’essaye de faire en sorte que ce ne soit pas le cas. De leur expliquer ce qu’est le développement durable, pour que ça fasse partie intégrante de leur identité. Il faut que cette génération soit sustainable native ». L’idée, c’est que les enfants puissent ensuite aussi influencer le comportement de leurs parents. Et cela, dans tous les pays, même ceux qui sont en voie de développement et qui privilégient donc la croissance et l’industrialisation à l’écologie. Pas à pas, les Sustainable Natives donneront le ton pour un monde meilleur, espérons-le !