L’imprimé publicitaire, un support en (r)évolution permanente ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 08 Oct 2015 à 14:37
A l'heure où le digital est sur tous les fronts, l'imprimé publicitaire n'a pas dit son dernier mot pour séduire la jeune génération (et les autres, d'ailleurs). Pour le prouver, ADREXO a organisé ce matin une présentation des r-évolutions de l'imprimé publicitaire. La rédaction d'Air of melty y a assisté et vous dit tout ce qu'il faut en retenir !

Entre les jeunes et la publicité, il existe un peu une relation « Je t’aime moi non plus ». Le mois dernier, la rédaction d’Air of melty vous révélait que la publicité en ligne pouvait se révéler être un véritable déclencheur d’achat chez les 18-24 ans. Même si les Ad-Blockers sont désormais monnaie courante auprès des jeunes internautes, les annonces en tout genre témoignent d’une certaine popularité, toujours auprès de cette cible. Et il en va de même pour la publicité offline, comme en témoignait une étude d’OpinionWay pour Bonial diffusée le mois dernier et montrant que les jeunes Français ne sont en rien (ou presque) adeptes du « Stop Pub ». En décembre 2014, ADREXO sortait une étude mettant en lumière le fait qu’un jeune sur deux se dit « impatient » de lire des imprimés publicitaires. Aujourd’hui, cette tendance ne devrait faire que se confirmer, puisque l’imprimé publicitaire passe en mode (r)évolution, comme l’ont présenté Caroline Villecroze, Directrice Marketing et Innovation d’ADREXO, et Béatrice Boussard, Directrice du Cabinet Sens’O, lors d’une conférence de presse ce matin. La rédaction d’Air of melty y était, et vous dit tout ce qu’il faut en retenir !

A l’heure actuelle, l’imprimé publicitaire est déjà « un média qui cartonne ». C’est un constat, étant un canal de diffusion majeur des contenus des annonceurs, le prospectus imprimé profite d’ores et déjà d’une popularité et d’une place de choix acquise depuis longtemps dans le quotidien des consommateurs. La preuve ? Selon une étude réalisée cet été par ADREXO et Ipsos Media CT, 70% des Français lisent au moins un imprimé publicitaire par semaine, allant jusqu’à 7 en moyenne. On constate toujours une certaine impatience, quelle que soit la tranche d’âge, puisque 9 lecteurs sur 10 les lisent le jour de la réception, avec 50% déclarant les attendre avec impatience. Et pourquoi un tel attrait pour les imprimés publicitaires ? Avant tout pour leur côté utile, permettant d’avoir une « vision rapide et complète des promotions du moment » (94%) et de comparer les prix des différentes enseignes (84%), mais aussi pour découvrir de nouveaux produits et de nouvelles idées/envies d’achat (86%). Pour 65% des consommateurs lisant des prospectus, il s’agit aussi d’avoir « une vision des produits comme si le magasin rentrait dans la maison ». Dans la maison ou ailleurs puisque l’imprimé publicitaire s’invite de plus en plus sur le digital,avec 56% des Français ayant déjà consulté les versions numériques des imprimés publicitaires, avec un attrait particulier pour les offres géolocalisées.

C’est un fait, toujours en 2015, les shoppers restent influencés par les imprimés publicitaires, quel que soit le support. Ils trouvent leur pertinence dans le fait que 74% des consommateurs préparent leurs achats avant d’aller en magasin, notamment par le biais de listes. Concrètement, 60% des consommateurs déclarent utiliser au moins un prospectus pour préparer leurs achats (dont 51% en boîte aux lettres et 9% en digital). Si les consommateurs préparent leurs courses pour lever 4 contraintes, l’imprimé publicitaire a l’intérêt de se révéler utile concernant les deux contraintes principales, qui sont le fait d’être « sûr d’acheter ce dont on a besoin » et l’envie « d’optimiser son budget ». En cela, l’imprimé publicitaire est véritablement un influenceur de la liste de courses, avec aussi bien un effet drive to store qu’un effet drive to web. Et cette influence n’est pas prête de prendre fin puisque ADREXO travaille en amont pour faire évoluer toujours plus l’imprimé publicitaire, en testant notamment des solutions d’eyetracking et en se servant toujours plus de la data collectée. Autant dire que le prospectus n’a pas encore fini de surprendre les jeunes, qui n’attendent que ça !