L’infidélité féminine, un tabou qui n’existe plus au sein de la jeune génération ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 13 Août 2021 à 08:13
L’infidélité féminine, un tabou qui n’existe plus au sein de la jeune génération ?
Il y a de l'amour dans l'air...et de la tromperie aussi ! À en croire de nouvelles données dévoilées par Gleeden, l'appli dating spécialisée dans les relations extra-conjugales, les jeunes femmes seraient actuellement les plus enclines à évoquer librement leurs encartades.

C’est un fait, après de longs mois de solitude, d’asolitude et de restrictions en tout genre, les moins de 35 ans veulent profiter d’un été placé sous le signe de la détente, de la liberté et de l’insouciance. Une réalité qui se retrouve sur tous les fronts et notamment celui de l’amour. Beaucoup parlent ainsi de l’essor de la tendance du Revenge Dating, avec des jeunes qui veulent multiplier les rencontres pendant la période estivale. Mais qu’en est-il pour les jeunes déjà en couple ? Et bien, à en croire une nouvelle étude menée par le pionnier et leader de la rencontre extra-conjugale, il se pourrait bien que les jeunes femmes aillent elles aussi voir ailleurs sans scrupules cet été. En tout cas, alors que l’infidélité féminine reste tabou dans l’ensemble de la société, ce sont les moins de 35 ans qui s’avouent le plus libre sur le sujet ! Concrètement, alors que, en cas d’infidélité, 41% des femmes déclarent qu’elles ne pourraient jamais se confier, même à leur meilleur(e) ami(e), 7 jeunes femmes sur 10 se sentiraient, elles, plutôt à l’aise avec le sujet.

Dans les faits, selon les données rapportées par l’application de dating Gleeden, les jeunes femmes de moins de 30 ans sont les plus ouvertes à parler d’infidélité directement avec leur conjoint (76%) ou avec leur meilleur(e) ami(e) (77%) tandis que les répondantes de plus de 50 ans sont les moins enclines à se confier en cas d’infidélité : seules 36% pourraient l’avouer à leur conjoint et 45% à leur meilleur(e) ami(e). Pour autant, évoquer ce type de sujet n’est pas forcément simple, même pour les jeunes femmes ! De manière générale, on remarque que, plutôt que d’admettre une incartade, les Françaises pourraient plus aisément avouer : avoir été licenciée (75%), avoir une maladie grave (61%), souffrir de dépression (53%) ou encore avoir des problèmes financiers (50%). Pourtant, c’est une réalité, les femmes de tout âge, et notamment les plus jeunes, sont de plus en plus nombreuses à céder à la tentation : « On constate en effet une augmentation continue du nombre de femmes s’inscrivant sur notre plateforme. Lors de son lancement il y a 12 ans, on recensait en moyenne une femme pour deux hommes. Aujourd’hui, on arrive à une quasi-égalité entre le nombre d’inscrits féminins et masculins. Cela ne veut pas dire que toutes les femmes inscrites décident de sauter le pas de l’infidélité mais qu’elles sont de plus en plus nombreuses à envisager cette option », explique ainsi Solène Paillet, directrice marketing de Gleeden.