Plus d’un jeune sur trois veut plus que jamais retrouver du sens dans sa vie professionnelle
Impossible de ne pas le remarquer, les semaines de confinement ont grandement impacté tous les éléments de notre vie quotidienne. Cela s’est notamment remarqué sur notre manière de consommer au cours des longues semaines passées à la maison, mais cela s’est aussi vu dans notre manière de travailler. Et cela est notamment vrai pour la jeune génération. Concernant les étudiants, une récente étude a montré que pas moins d’un jeune sur deux a décrôché de ses études pendant le confinement. Concernant les jeunes actifs, on notait que de nombreux Millennials étaient en manque de leur espace de travail pendant le confinement, et ce même si 7 Millennials sur 10 ont envie de faire plus de télétravail après le retour à la vie « normale ». Aujourd’hui, toujours concernant les jeunes actifs, c’est une étude Monster via YouGov qui nous en apprend davantage sur l’état d’esprit des 18-34 ans. L’occasion de voir que, plus que jamais, les jeunes veulent miser sur une vie professionnelle qui a du sens.
En pratique, selon cette étude signée Monster via YouGov, alors que plus d’un Français sur deux (55%) pense que la crise a eu des répercussions sur le sens qu’il accordait à son travail, la tendance concerne 61% des 18-24 ans, qui sont les plus nombreux tous âges confondus à évoquer ce phénomène. En marge de cela, 36% des 18-24 ans affirment d’ailleurs ressentir plus que jamais le besoin de prendre conscience de la valeur de leurs missions et de retrouver du sens dans leur environnement professionnel. La quête de sens est donc une question essentielle dans le quotidien de la jeune génération désormais. Et cela se retrouve également dans le fait que seul 17% des 25-34 ans (contre 24% des Français et 30% des plus de 55 ans) reconnaissent ne pas porter particulièrement d’attention à la question du sens dans leur emploi. En marge du sens, la sérénité est une autre valeur que les jeunes aimeraient retrouver sur le marché de l’emploi. Comme le révèle l’étude, « la génération Z (18-24 ans), nouvelle entrante sur le marché de l’emploi, voit son avenir à l’heure du coronavirus particulièrement sombre. Assez loin de se préoccuper des risques sanitaires (seulement 53% vs 65% au total), pour eux, l’enjeux est tout autre : 76% se disent inquiets quant à leur évolution professionnelle (soit +19 points par rapport à l’ensemble des répondants). Et près d’un jeune sur deux (43%) a peur de ne pas trouver ou retrouver d’emploi dans les mois à venir ». Dans ce contexte, 34% des 18-24 ans se disent prêts à faire une concession totale sur leur rémunération si la période de recherche d’emploi devait perdurer dans le temps.