Le consentement, une notion-clé dans la sexualité des 18-30 ans
Alors que la jeune génération rêvait de vivre un été 2021 libéré et insouciant sur le plan des rencontres après des mois de confinement et de restriction en tout genre, la réalité a été quelque peu différente : de récentes données signées Meetic ont montré que l’été 2021 a été assez chaotique pour les célibataires. Pour autant, une nouvelle étude menée par #MoiJeune avec Durex révèle que la jeune génération a de quoi trouver certaines satisfactions au quotidien, notamment sur le plan de la sexualité. Ainsi, en cette année 2021, 69% des 18-30 ans déclarent avoir une « vie sexuelle épanouie », soit 7 jeunes sur 10. Pour que ce soit le cas, 32% des sondés déclarent que « la confiance entre partenaires » est la clé. L’étude révèle que, derrière la confiance, arrive « l’écoute de l’autre » avec 26 % des réponses. Et, pour cette cible, force est de constater que le consentement est une notion-clé : 90% des jeunes interrogés déclarent ainsi avoir conscience de l’importance du consentement. Une réponse écrasante qui a énormément surpris Eléonore Quarré, directrice d’études au département Opinion & Politique d’OpinionWay, comme l’explique le site 20 Minutes, mandataire de l’étude.
« Pas plus tard que l’année dernière, le pourcentage de jeunes ayant conscience de l’importance du consentement dans leurs relations intimes aurait été bien moins élevé », analyse la spécialiste. « La conscience du consentement dépasse même celle du port du préservatif avec 86% des réponses, ce qui prouve que c’est un sujet omniprésent dans l’opinion publique », ajoute-t-elle. En marge de cela, l’étude menée par 20 Minutes et OpinionWay pour Durex révèle que six jeunes sondés sur dix déclarent n’avoir aucun tabou une fois passés sous les draps. Un chiffre à rapprocher des 77 % des 18-30 ans qui se disent du genre à varier les plaisirs, ou à avoir envie d’en explorer de nouveaux. En cela, on découvre une jeune génération curieuse et adepte de découvertes en tout genre. En tout cas dans une certaine mesure : parmi les choses dont les 18-30 ans ne veulent pas entendre parler, on retrouve les jeux de domination (36%), le sexe à plus de deux (40%) et le sexe anal (42%).