Les 18-34 ans, plus prêts (et déterminés) que jamais pour le monde d’après

Par Céline Pastezeur - Publié le 05 Juin 2020 à 11:08
37% des 20-29 ans ont déjà été confrontées à la précarité menstruelle
La jeune génération attaque la période de déconfinement avec de nombreuses bonnes résolutions en tête et une envie de changer le monde. C'est ce que révèle une nouvelle étude menée en France. Reste à savoir si l'envie mène vraiment à l'action ou non !

En cette période de déconfinement, nombreux sont ceux qui cherchent à dresser le bilan du confinement. Un confinement qui n’a pas été simple à gérer pour les Millennials français, comme on a pu le voir semaine après semaine. Plusieurs études menées par YouGov ou encore par 20 Minutes et OpinionWay ont montré que les moins de 35 ans étaient ceux qui ont connu le plus de coups de blues pendant la période passée à la maison, et ce en dépit des apéros visio qui ont enchanté (et continuent de le faire) leur quotidien confiné. Heureusement, plusieurs études ont aussi montré que la période avait été l’occasion pour de nombreux jeunes de se découvrir de nouvelles passions et de prendre de bonnes résolutions, que ce soit sur le plan de l’activité physique, du bien-être ou encore de l’alimentation. Aujourd’hui, une nouvelle étude signée Konbini et Happydemics et menée à la fin du confinement vient confirmer toutes ces tendances : si la jeune génération n’a pas forcément vécu la meilleure période de sa vie au printemps 2020, elle compte en tout cas s’en servir pour créer un avenir meilleur.

En pratique, l’étude menée par Konbini et Happydemics révèle que 6 jeunes sur 10 estiment que leur moral a tenu le choc pendant le confinement, même si c’est moins vrai pour les 18-24 ans et pour les femmes, globalement plus inquiets pour l’avenir que les 25-34 ans. Pour la majorité des Millennials, cette période a été l’occasion de s’interroger et de refuser un retour au monde d’avant. « Pour la majorité, le changement climatique et le gaspillage des ressources doivent désormais être les deux priorités de l’après-crise », révèle l’étude. Dans ce contexte, un quart des jeunes Français entendaient prendre de nouvelles habitudes à la sortie du confinement (26%) et moins consommer (27%). Enfin, 26% affirmaient leur envie de réduire leur empreinte écologique et de consommer plus local. Reste désormais à savoir s’ils sont effectivement passés de la théorie à la pratique, un mois après le début du déconfinement. Car, on l’a déjà vu à de nombreuses reprises, la jeune génération est très paradoxale dans ses comportements, notamment sur le plan de l’écologie.