Les habitudes de maquillage des Millennials décryptées, entre obligation et plaisir

Par Céline Pastezeur - Publié le 17 Nov 2017 à 12:26
Les habitudes de maquillage des Millennials décryptées, entre obligation et plaisir
Jamais sans mon mobile...et jamais sans un peu de make-up ! Telle est la manière dont on pourrait résumer les femmes composant la Génération Y à travers le monde. C'est ce que met en lumière une étude signée de la marque japonaise de cosmétiques Kanebo, en s'intéressant au rapport des Millennials au maquillage au quotidien.

Au quotidien, la rédaction d’Air of melty vous aide à cerner la jeune génération. À ce sujet, une caractéristique qui revient souvent, c’est le fait que les moins de 35 ans sont de bons vivants qui privilégient les expériences aux biens en tout genre. Mais, qu’on se le dise, cela n’empêche pas les Millennials d’accorder une grande importance à leur image. On le remarque notamment au travers des différents défis qui animent la sphère Internet au fil de l’année, entre le Ribcage Bragging, alias la nouvelle tendance (inquiétante) qui séduit les jeunes filles, l’effet « Hip Dips », un hashtag qui a aidé les jeunes à passer un été en mode « Body Positive » ou bien encore le phénomène de la chirurgie des fossettes, alias la nouvelle tendance qui séduit de plus en plus de jeunes femmes. On le voit donc, ces dernières accordent une importance nette au fait d’avoir une apparence physique qui correspond à leurs envies. Dans cet état d’esprit, les femmes Millennials sont donc nombreuses à utiliser du maquillage au quotidien. Aujourd’hui, la marque japonaise de cosmétiques Kanebo a voulu s’intéresser aux habitudes de maquillage et aux attitudes des femmes de la génération Y à travers le monde. Que faut-il en retenir ? Réponse tout de suite !

« Avec l’émergence d’internet et des médias sociaux, les femmes du monde entier ont instantanément accès aux mêmes types d’informations. En dépit de cette omniprésence de l’information, il existe encore de grandes différences dans la façon dont les habitudes de maquillage des femmes selon les régions et les pays », explique d’entrée de jeu la société de Tokyo. Ainsi, par exemple, les jeunes femmes de Tokyo et de Séoul se maquillent pour aller au travail plus par obligation que réelle envie. Elles sont aussi celles qui « consacrent le plus de temps au maquillage, mais aussi celles qui apprécient le moins l’expérience ». Globalement, les jeunes femmes tendent à privilégier le maquillage principalement pour aller au travail, devant les rendez-vous amoureux et les fêtes, preuve qu’il fait réellement partie de leur routine quotidienne. « Comparativement aux autres villes, ce sont les habitantes de Tokyo qui font le plus d’effort pour leur maquillage pour ‘sortir entre amies’. Par ailleurs, c’est à Séoul que les femmes passent le plus de temps à se maquiller et qu’elles utilisent le plus grand nombre de produits ».

Si l’étude ne s’intéresse pas aux Millennials françaises, on peut quoi qu’il en soit affirmer que les jeunes femmes de l’Hexagone se laissent elles aussi largement influencer par le maquillage au quotidien. En effet, alors que, en 2015, selon l’institut d’études de marché NPD, le maquillage a généré en France plus de 420 millions d’euros de recettes, le journal Le Monde estimait il y a quelques mois que « si leurs aînées dépensaient leurs premiers salaires dans la mode, les millennials, ou génération Y, investissent dans le maquillage », avec des nouvelles générations de marques qui s’invitent toujours plus sur les réseaux sociaux pour miser sur la partage et la proximité. Et comment font ces Millennials pour trouver les produits qui leur conviennent ? Elles cherchent en ligne et autour d’elles ! « Les femmes disposent maintenant d’un vaste choix de créateurs de contenu pour recueillir facilement sur leur téléphone mobile des conseils sur les derniers produits et techniques en matière de beauté. Qu’il s’agisse d’un ami qui partage un souci de peau ou d’une blogueuse avec un magnifique smokey eye, les femmes se fient à d’autres femmes qui, selon elles, ont moins à gagner en partageant leur savoir-faire beauté », expliquait ainsi Facebook IQ, la division de recherche du réseau social, dans une étude parue en début d’année 2017.