Les Millennials achètent-ils toujours en magasin ?
Au quotidien, la mission que se donne la rédaction d’Air of melty, c’est de vous aider à mieux comprendre ce qui caractérise la consommation de la jeune génération en cette année 2018. À ce sujet, il y a quelques jours à peine, nous vous faisions savoir que les sites de marques et les réseaux sociaux constituent actuellement l’atout ultime pour engager les jeunes autour de la beauté. Un peu plus tôt, à l’occasion du lancement des soldes d’été 2018, nous vous disions aussi que les Millennials prévoient de faire de nombreux achats, notamment en matière de vêtements. Mais comment vont-ils effectuer ces achats au juste ? Selon une étude menée par l’Alliance du Commerce sur les nouveaux leviers de la consommation en ce mois de juillet 2018, 54 % des 18-24 ans achètent leurs vêtements et chaussures principalement en magasin. Ce chiffre, comme l’expliquent les auteurs de l’étude, est le signe que « le magasin garde ses atouts même auprès d’une cible très jeune » de plus en plus intéressée par le shopping en ligne, que ce soit sur les sites des marques ou sur les réseaux sociaux, avec l’essor du social shopping.
Ce qui fait la force des magasins physiques encore aujourd’hui, c’est le fait de pouvoir essayer les produits. En cela, on retrouve l’idée d’une jeune génération qui privilégie les achats responsables et pensés aux achats spontanés. Pour autant, pour les auteurs de l’étude, les enseignes physiques ont du travail pour conserver cette amour de la jeune génération. Elles doivent faire en sorte de répondre aux attentes de cette jeune clientèle en misant notamment sur « le développement de services et sur l’intégration du digital dans l’expérience en magasin. Internet doit être conçu comme un prolongement du magasin et non comme un circuit alternatif concurrent ». Toujours dans cette étude, on apprend par ailleurs que les Millennials sont plus nombreux que les autres à fréquenter les sites de location ou de seconde main alors que leurs aînés privilégient Amazon ou Leboncoin. Enfin, les 18-35 ans se montrent peu sensibles à la question du Made in France, confirmant leur ouverture d’esprit et le fait qu’ils ont grandi dans un univers multiculturel, sans frontières.