Les Millennials adeptes d’AdBlockers plus enclins à payer pour des contenus ?
La rédaction d’Air of melty vous le répète régulièrement, en matière de publicité, la jeune génération peut être très difficile à satisfaire. D’ailleurs, on vous en parle depuis des années, les moins de 35 ans sont les plus grands utilisateurs d’Adblockers en ligne, ce qui prouve bien qu’ils n’entendent pas laisser des publicités jugées intrusives et non pertinentes gâcher leur navigation en ligne. Et, qu’on se le dise, même si l’on en parle moins aujourd’hui, le phénomène ne faiblit pas. Ainsi, pas plus tard qu’au début du mois de février, le cabinet Deloitte expliquait que les smartphones, la réalité augmentée et les adblockers faisaient partie des tendances média et télécoms à suivre en 2018. Mais, et si ce n’était pas une si mauvaise chose au final ? En tout cas, apparemment, il y a une bonne nouvelle associée au fait que certains jeunes utilisent tant les adblockers. Selon une nouvelle étude signée GlobalWebIndex, les Millennials adeptes de ce genre de logiciels seraient plus susceptibles de payer pour du contenu. Mais encore ?
Comme le révèle l’étude signée GlobalWebIndex relayée par le site 100%MEDIAS, l’utilisation d’AdBlockers par les Millennials pourrait bien laisser la porte ouverte à un genre précis de contenus : les contenus payants. Ainsi, dans les faits, les trois-quarts des Millennials (21-34 ans) qui utilisent un adblocker sont plus susceptibles de payer pour accéder à du contenu que les autres Millennials. Plus précisément, 31% d’entre eux ont payé pour du contenu musical le mois dernier et 27% pour un service de streaming vidéo. Ils sont aussi 23% à avoir téléchargé un film ou un contenu TV payant, 23% également à avoir téléchargé un jeu mobile et 22% à avoir payé pour une application mobile. Par ailleurs, un peu moins d’un jeune sur cinq a acheté un eBook ou des contenus éducatifs, sans oublier que 14% des jeunes adeptes d’AdBlockers ont acheté des contenus pour leur app et 13% ont payé pour accéder à de l’information. C’est donc une réalité, si les jeunes n’apprécient pas forcément la publicité en ligne, ils n’attendent pas pour autant un accès gratuit à tous leurs contenus préférés en ligne. La culture de la gratuité a donc certaines limites, même pour les jeunes !