Les Millennials en demande de Native Advertising plutôt que de publicité directe

Par Céline Pastezeur - Publié le 01 Juin 2016 à 09:09
Quelles Journées du Patrimoine pour les Millennials en 2020 ?
On vous le répète chaque jour, les Millennials, alias les consommateurs âgés de 18 à 35 ans, ont un rapport particulier aux marques, qu'il est parfois difficile d'appréhender. Heureusement, David Shing, Digital Prophet chez Aol, apporte son éclairage.

Encore une fois, la génération Millennials a des choses à vous apprendre pour vous aider à transformer votre stratégie à son égard ! Vous le savez, la mission au quotidien d’Air of melty, c’est de vous aider à toujours mieux comprendre la relation qu’entretiennent les jeunes avec les marques. Dans cette logique, cela fait des mois que nous vous répétons un point essentiel à intégrer, et que de plus en plus d’études viennent confirmer : les jeunes préfèrent aujourd’hui dépenser de l’argent pour des expériences plutôt que des biens ! C’est une récente étude signée Eventbrite/Harris qui a révélé que 78% des Millennials choisiraient de dépenser de l’argent dans des expériences plutôt que dans l’achat d’un bien. Cela fait indéniablement partie des éléments qui font que les Millennials changent la manière dont les marques se construisent, entre autres choses. Et c’est exactement ce que montre également David Shing, Digital Prophet chez Aol, dans une interview qu’il a accordé au Journal du Net : la publicité qui fonctionne auprès des Millennials est loin d’être celle qui fonctionne auprès de leurs aînés ! Comme le profesionnel l’explique, « les marques sont confrontées à un problème majeur : la nouvelle génération fait preuve de défiance à l’égard des publicités classiques, comme l’illustre d’ailleurs la popularité des adblockers. 70% de cette audience préfère désormais lire du contenu mentionnant la marque que d’être exposée à une publicité de cette même marque ». Le règne du Native Advertising a bel et bien commencé, avec un contenu indéniablement roi ! Mais, comme le JDN pose la question : que met-on dedans ?

Pour David Shing, c’est clair : « Les millennials sont plus que jamais préoccupés par les valeurs de la marque. Ils veulent pouvoir les comprendre, voire même les partager. C’est d’autant plus important pour une marque de montrer ses valeurs au consommateur que ce dernier est très volatile. C’est un des enjeux sur mobile où on voit que les utilisateurs passent 88% de leur temps à utiliser des applications mais où il est paradoxalement devenu très difficile d’émerger et durer. Si vous ne proposez pas de contenu pertinent, les gens qui ont téléchargé votre application la délaisseront naturellement ». Pour trouver leur place auprès de ces jeunes, les marques ont donc tout intérêt à tenter de s’inviter dans leurs relations interpersonnelles, en misant sur les applications de messagerie instantanée, comme WhatsApp, Snapchat ou encore Messenger au travers de ses bots. Mais qui dit mobile ne dit pas forcément contenu à consommer en express : les jeunes veulent « accéder à du contenu de qualité. Les éditeurs ont un ton et des compétences en matière de création et diffusion de contenus que les marques n’ont pas. Et le native advertising pourrait bien être un pont parfait pour délivrer ce contenu de marque. Qu’importe que celui soit « délivré par… » ou « sponsorisé par… », seule sa qualité comptera aux yeux des millennials ». Leçon bien retenue ? Les jeunes ne sont pas fermés aux messages des marques, ils exigent juste pertinence et subtilité !