Les Millennials et la Génération Z, plus motivés que leurs aînés au travail ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 02 Juil 2020 à 09:29
Les Millennials et la Génération Z, plus motivés que leurs aînés au travail ?
Comment les moins de 30 ans vivent-ils cette période très particulière sur le plan du travail ? La crise et le télétravail les démotivent-ils ou non ? Une nouvelle étude signée ChooseMyCompany fait le point sur le sujet. Et c'est plutôt positif !

En cette année 2020, l’heure n’est pas vraiment à la sérénité pour la jeune génération sur le marché de l’emploi. Avec la crise sanitaire et économique liées à la pandémie de Covid-19, 42% des lycéens et étudiants redoutent un impact fort sur leur carrière professionnelle. En attendant, en ce qui concerne le moment présent, nombreux sont les jeunes actifs qui vivent mal la période de travail à distance imposée. Comme nous l’expliquaient les équipes d’Augmented Talent, « les Millennials ont un besoin fondamental de collectif qui n’est pas forcément compatible avec le télétravail ». En cela, tout laisse à penser que les Millennials et les membres de la Génération Z ne sont pas forcément très épanouis actuellement sur le marché du travail. Et pourtant, selon l’enquête HappyIndex®AtWork 2020, menée par ChooseMyCompany, les moins de 29 ans se montrent actuellement plus motivés au travail que les autres tranches d’âge. Vraiment ?

Alors que, en ce début d’été 2020, 68% des salariés se disent motivés et heureux au travail, c’est le cas de 72% des 18-29 ans. En marge de cela, les moins de 30 ans se montrent également particulièrement confiants dans leur direction (à 75% contre 70% de l’ensemble des salariés) et apprécient la qualité des relations humaines dans leur entreprise. Ils sont 81% des jeunes à le mentionner contre 76% de l’ensemble des salariés. Ils seraient, enfin, 77% à recommander leur entreprise, contre seulement, par exemple, 67% des salariés de 53-58 ans. Pour Celica Thellier, co-founder et COO chez ChooseMyCompany, cela témoigne bien du fait que « les entreprises ont accompli beaucoup d’efforts pour comprendre les aspirations des jeunes, et cela porte ses fruits ». Elle rappelle également que les jeunes, dans ce panel, sont « ceux qui ont conservé leur emploi pendant cette crise, et valorisent sans doute d’autant plus leur relation à leur entreprise. Pourtant, à plus long terme, on voit que la motivation diminue après 29 ans, et plus encore après 40 ans. C’est là, à notre sens, l’un des défis majeurs des entreprises : maintenir la motivation sur la durée, et pas uniquement à l’âge de tous les possibles ».