Les Millennials français engagés contre la maltraitance animale ?

Toutes les études du moment le montrent, les Millennials constituent une génération engagée. Sur le plan des marques, les 18-35 ans estiment ainsi être des consommateurs plus militants que leurs parents. Sur le plan du voyage, les jeunes cherchent aussi à miser sur la tendance du voyage éco-responsable, à l’heure où le besoin de découvrir de nouveaux horizons se fait plus ressentir que jamais. Aujourd’hui, c’est une nouvelle étude menée par Wamiz, le site des animaux de compagnie, qui nous montre que les jeunes Français s’engagent sur tous les fronts, et notamment en matière de lutte contre la maltraitance animale. Même si, à ce sujet, le flou est clairement au rendez-vous. En pratique, plus d’un Millennial sur deux (52% vs 54% de l’ensemble des Français) déclare avoir suivi le débat sur la proposition de loi contre la maltraitance animale. Malgré cela, seulement 49% des 18-35 ans interrogés admettent connaître les principales mesures de cette loi, soit moins d’un jeune sur deux.

Dans le détail, l’étude menée par Wamiz révèle que plus de 9 jeunes sur 10 sont pour l’interdiction des violences sexuelles sur les animaux, l’élevage intensif et la chasse. Dans le même temps, 89% des Millennials interrogés sont pour l’interdiction de détenir des animaux sauvages. Aussi, 82% sont contre la corrida et 71% se prononcent en faveur d’un durcissement des sanctions contre la maltraitance. L’interdiction de la vente d’animaux en ligne (62%), la stérilisation des chats errants (57%), l’interdiction de l’élevage de visons (61%) et l’obligation du certificat de connaissance (54%) font aussi partie des priorités actuelles des jeunes Français. Des priorités qui sont en accord avec celles exprimées par l’ensemble des Français mais qui affichent des taux encore plus forts chez cette cible. Quoi qu’il en soit, toutes ces mesures sont loin d’être suffisantes pour protéger les animaux selon la jeune génération. Ainsi, 66% (contre 61% de l’ensemble des Français) estiment que tout reste à faire et que la loi devra aller encore plus loin pour la protection animale. De leur côté, 14% estiment que le passage de la loi sera déjà un très bon pas en avant.