Les moins de 35 ans prêts à payer pour du contenu digital ?
L’un des clichés persistant au sujet de la jeune génération, c’est indéniablement l’idée selon laquelle les moins de 35 ans considèrent que tout ce qu’ils peuvent trouver en ligne doit être gratuit. C’est vrai, c’est un fait, que les jeunes sont en permanence en recherche du meilleur rapport qualité/prix possible. Dans cette logique, ils sont souvent ouverts aux bons plans et coupons de réduction en tout genre. Pas plus tard que ce matin, la rédaction d’Air of melty vous le montrait en vous révélant que les offres promotionnelles constituaient une raison forte pour inciter les jeunes à suivre des marques sur les réseaux sociaux. Mais, rétablissons aujourd’hui une vérité importante : les Millennials sont complètement prêts à payer un prix normal pour des produits, dans le monde réel comme en ligne. Une étude signée du Forum Economique Mondial vient de révéler que les moins de 35 ans sont prêts à payer pour des contenus digitaux…dès lors qu’il s’agit de contenu de qualité ! Et oui, la jeune génération exigeante se rend une nouvelle fois visible !
Dans le détail, parmi les usagers réguliers des médias digitaux, la moitié des jeunes déclarent qu’ils seraient prêts à débourser une somme conséquente pour accéder à « du contenu de divertissement premium », du genre de Netflix, Spotify ou encore des jeux vidéo. En cela, ils sont plus nombreux que leurs aînés, génération X et baby boomers confondus. Et c’est ce genre de contenus payants qui s’impose comme étant le plus attirant pour les Millennials. En effet, seuls un tiers des jeunes sondés se diraient prêts à payer un certain prix pour du contenu éducatif comme des cours en ligne ou des annonces d’emploi payantes. Et moins d’un jeune de moins de 35 ans sur quatre ouvrirait son portefeuille pour pouvoir accéder à de l’information, selon le Forum Economique Mondial. A l’heure où les jeunes privilégient la qualité dans bien des domaines de leur quotidien, en achetant notamment de plus en plus de produits biologiques, éco-friendly et frais, on peut comprendre qu’ils se fassent également plaisir en dépensant au niveau de leurs divertissements. Mais moins en ce qui concerne les sujets plus sérieux ! Enfin, toujours en parlant des médias, ce que l’étude nous révèle, c’est que les marques et les moteurs de recherche auraient plus d’influence sur les internautes que les journalistes. Le marketing a donc de l’avenir, c’est confirmé !