Les soldes, (vraiment) incontournables pour faire de bonnes affaires pour la jeune génération ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 19 Jan 2021 à 12:44
Les Millennials français et les Soldes d’été 2021, quel programme ?
Alors que les Français s'apprêtent à vivre des soldes d'hiver 2021 très particulières, Hugues de Buyer-Mimeure, fondateur de Dealabs, le premier réseau social de bons plans en France, a répondu à nos questions concernant le rapport des jeunes Français aux soldes et aux bonnes affaires. Alors, incontournables ou pas ?

J-1 avant les soldes d’hiver ! Des soldes auxquelles les Millennials français prévoient de participer, même s’ils étaient près d’un sur quatre à vouloir les voir annulées à cause du contexte sanitaire actuel. On le sait, de manière générale, les consommateurs de moins de 35 ans cèdent facilement à l’appel des promotions en tout genre. Adeptes des bons plans et des bonnes affaires, ils sont ensuite nombreux à partager leurs #AchatsCompulsifs sur TikTok. Et ça n’est pas près de s’arrêter, comme nous l’a expliqué Hugues de Buyer-Mimeure, fondateur de Dealabs, le premier réseau social de bons plans en France. « L’électronique grand public, les smartphones et les jeux vidéo sont évidemment très populaires auprès des jeunes consommateurs. Les offres pour les produits Apple, par exemple, sont toujours très populaires. Et la demande pour la Playstation 5 est également constamment élevée. Comme Sony a encore du mal à répondre à la demande, de nombreux fans attendent toujours l’occasion de mettre la main sur une PlayStation 5. Les vendeurs qui peuvent proposer une Playstation 5 n’ont même pas besoin d’offrir des réductions pour attirer des milliers de clients. Les enseignes de mode, en revanche, ont tout intérêt à proposer des remises. Avec la bonne remise, les produits lifestyle comme les baskets se vendent toujours très bien ». Et c’est particulièrement dans les magasins physiques que les promotions peuvent faire toute la différence selon lui : « outre les produits spécifiques et les rabais, les magasins physiques ont tout intérêt à proposer des incitations supplémentaires parce que les personnes qui font leurs achats dans des magasins traditionnels ne le font pas uniquement pour répondre à un besoin. Les achats en magasin ont toujours un caractère événementiel. Les consommateurs veulent être divertis et se voir offrir une expérience spéciale. Les vendeurs qui comprennent cela ont de très bonnes chances de rivaliser avec l’internet ».

De manière générale, le professionnel estime que les jeunes consommateurs sont particulièrement attirés par quatre catégories de produits : l’électronique grand public, la mode, les jeux vidéo et les services de streaming. Une tendance valable même avant la crise sanitaire et que toutes les études du moment confirment effectivement. En matière de technologie, dans le détail, les jeunes consommateurs seront à l’affut de prix intéressants en ce qui concerne les produits technologiques tels que les smartphones, les composants hi-fi, les ordinateurs portables et les jeux vidéo. En matière de mode, ce sont surtout les vêtements de sport comme les baskets qui attireront l’attention des jeunes consommateurs. Et les jeux vidéo devraient aussi être au coeur des achats : « nombreux sont ceux qui, dans le cadre d’un confinement, aspirent à se distraire et ont trouvé une solution dans les jeux vidéo. Il en va de même pour les services de streaming comme Netflix, Disney Plus ou Spotify. Ils étaient déjà populaires auparavant, mais la crise sanitaire leur a apporté un regain significatif de popularité ». Et, comme on pouvait s’en douter, selon Hugues de Buyer-Mimeure, c’est essentiellement en ligne que se passeront les soldes d’hiver 2021 pour la jeune génération. « Les jeunes consommateurs – les fameux digital natives ou millenials – ont certainement une affinité particulière pour les achats en ligne. C’est ce que montrent notamment nos chiffres : L’année dernière, 44,3 millions de consommateurs ont utilisé Dealabs pour s’informer sur les offres actuelles. Environ un sur trois avait entre 25 et 34 ans, et 17,8 % avaient encore entre 18 et 24 ans. Cette tranche d’âge était donc nettement surreprésentée ». Attention, toutefois, cela ne signifie pas que les jeunes consommateurs sont perdus face au commerce traditionnel. « Les jeunes consommateurs sont certainement plus susceptibles de satisfaire leurs besoins quotidiens à l’aide des magasins en ligne que les consommateurs plus âgés. Mais, même pour ces consommateurs, le shopping classique en ville a un caractère événementiel. Les achats en ligne sont pratiques mais les achats en boutiques physiques sont une expérience à part, que de nombreux consommateurs font en groupe, avec des amis. Et bien sûr, les jeunes consommateurs continuent d’acheter, notamment leur épicerie, dans des enseignes de type supermarché ».