Marketing d’influence : 3 conseils pour éviter les mauvaises surprises

Par Céline Pastezeur - Publié le 10 Sep 2018 à 09:48
Micro-influenceurs, TikTok, Social Commerce, comment le marketing d’influence a changé depuis la pandémie ?
Alors que le marketing d'influence constitue une tendance forte en 2018, les agences et les marques ne sont pas à l'abri d'une campagne qui tourne mal. Heureusement, l'agence Reech vient de dévoiler quelques conseils pour éviter qu'une opération ne tourne au vinaigre.

En cette année 2018, le marketing d’influence a plus que jamais la cote. À l’heure où les stars du digital ont une influence désormais plus forte que celle des célébrités issues de l’industrie mainstream sur la jeune génération, c’est une certitude, le marketing d’influence représente un enjeu de taille cette année. Pour vous aider à y voir plus clair sur le sujet, la rédaction d’Air of melty vous dévoile régulièrement tout ce qu’il faut savoir à ce sujet, en vous parlant par exemple du fait que le content marketing associé au marketing d’influence est un cocktail qui a tout bon ou encore du fait que la nano influence pourrait bien être la relève des micro-influenceurs pour engager la jeune génération. Aussi, nous faisons en sorte de vous présenter autant que possible les bonnes pratiques à adopter. En la matière, l’agence Reech vient de dévoiler 3 conseils sur le site L’ADN, en tirant les leçons d’une campagne qui a failli mal tourner. Alors, ça donne quoi ? Le premier conseil mis en avant par l’agence, c’est le fait de prendre garde au possible choc des cultures. Dans les faits, « les règles de fonctionnement d’une marque contrastent parfois avec les habitudes des créateurs et créatrices de contenu ! Ce “choc de culture” doit être bien expliqué à la marque et aux influenceurs pour ne pas devenir une source de conflits et d’incompréhension », afin qu’influenceurs qui fonctionnent au feeling et de manière libérée s’entendent bien avec une marque qui attend une organisation plus formalisée.

Dans un deuxième temps, il convient de « toujours prévoir une assurance pour se prémunir des annulations de dernière minute », qui constituent un risque non négligeable. « En l’absence d’un cadre très précis pour pallier ces désagréments, les conséquences financières peuvent être beaucoup plus importantes. Il faut donc impérativement prévoir un cadre précis pour encadrer ce genre de problèmes. Il existe des assurances « no show », qui sont d’ailleurs fréquemment utilisées dans le cinéma ». Aussi, toujours sur un plan légal, il convient de faire attention aux problématiques de cession des droits d’auteurs. « Il y a un monde entre le fait de prendre les contenus produits par les créateurs et créatrices, pour les publier tel quel sur les réseaux sociaux de la marque, et les « brander », les sponsoriser voire les mettre en PLV dans la France entière. Ce décalage peut entrainer des tensions dans la relation entre la marque et les influenceurs•euse. Dans ce cas précis, l’agence doit jouer son rôle d’intermédiaire pour permettre de trouver un terrain d’entente commun (ce qui est toujours plus compliqué a posteriori) ». Alors, vous êtes prêts à collaborer avec des influenceurs ?