Marketing d’influence : Créativité, séquençage, format, ROI, 4 conseils pour optimiser sa campagne

Par Céline Pastezeur - Publié le 15 Avr 2019 à 10:02
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À l'heure où le marketing d'influence constitue un enjeu de plus en plus fort pour toucher la jeune génération, le site e-marketing vient de dévoiler quelques bons conseils à adopter pour améliorer votre campagne, grâce à l'exemple d'une campagne réussie menée par Givenchy.

En 2019, pour toucher la jeune génération, c’est presque incontournable, il faut aujourd’hui miser sur le marketing d’influence. Quand on sait que 8 jeunes sur 10 déclarent se laisser influencer dans leur consommation par des influenceurs, on comprend bien à quel point le marketing d’influence représente un enjeu de taille. Forte de ce constat, la rédaction d’Air of melty se met régulièrement en tête de vous aider à mieux comprendre comment bien utiliser cette tendance marketing. Ainsi, il y a quelques semaines, nous vous présentions 3 conseils pour bien miser sur le marketing d’influence selon Jean-Baptiste Quesnay, Président de l’agence TRENDS. Aussi, nous vous avons expliqué l’importance de se servir des outils déployés par les réseaux sociaux, comme par exemple celui d’Instagram, qui a récemment décidé de lancer un nouveau format publicitaire pour les contenus d’influenceurs, inspiré des « Contenus de marque » existant chez Facebook, sa maison-mère. À présent, c’est le site e-marketing qui apporte sa contribution à la réflexion générale. Pas de révolution en vue, mais de bons rappels ! Focus.

Le premier point mis en lumière par le site e-marketing, qui se sert de l’exemple d’une campagne menée par Givenchy pour promouvoir son parfum « L’interdit » et son rouge à lèvre « Rouge Interdit », c’est l’importance de bien choisir ses influenceuses, en n’hésitant pas à sortir des sentiers battus. « Afin de se démarquer, Givenchy a décidé de collaborer avec des influenceuses qui n’étaient pas particulièrement référencées dans l’univers beauté / parfum, et qui n’avaient que peu ou pas travaillé avec des marques du secteur » mais qui étaient recconues pour « leur audace créative, qui colle plus avec l’esprit de la marque ». Le deuxième conseil pour optimiser sa campagne de marketing d’influence, c’est de miser sur un bon séquençage de l’opération et la complémentarité avec les autres médias. « Afin de créer le suspense et la tension autour de L’Interdit, la campagne a été découpée en plusieurs étapes, avec d’abord le lancement du rouge à lèvre, puis le flacon, le nom et enfin les informations sur la soirée parisienne organisée pour le lancement du parfum L’Interdit. Elle suivait ainsi le séquençage de la campagne télévisée déployée par la marque ». Ne dévoilez donc pas tout d’un coup, misez plutôt sur un format « série ».

Aussi, choisissez bien vote format, en privilégiant si possible les stories Instagram. « Instagram est de loin le réseau social le plus engageant, et le format storie est le plus à même de raconter une histoire. Mises bout à bout, les stories réalisées par chaque influenceuse lors des différentes étapes de la campagne forment de véritables courts-métrages, avec l’univers propre à chacune ». Enfin, pensez bien à calculer le ROI. « En ce qui concerne le calcul d’un ROI, il y a plusieurs techniques. Le plus simple reste d’observer l’évolution des ventes, mais sauf dans le cas d’une DNVB qui ne ferait qu’une opération marketing à la fois, c’est impossible d’attribuer ces ventes à l’influence seule. Reste la possibilité de mettre un code promotionnel, mais il faut garder en tête que la logique est de tracker les ventes liées à la campagne d’influence, et non de faire une promotion », prévient Guillaume Doki-Thonon, fondateur de Reech. Selon ce dernier, mieux vaut tabler sur la méthode comparative, qui consiste, si l’on a un historique, « à comparer le coût de chaque vue et engagements par rapport à un autre levier précédemment utilisé ». À vous de jouer à présent !