Petit Bambou fait méditer gratuitement les voyageurs du métro
La rédaction d’Air of melty vous en a déjà parlé à plusieurs reprises, la santé mentale constitue l’une des priorités de la jeune génération en cette année 2022, comme en atteste bien la tendance ROMO, qui témoigne de l’angoisse des jeunes à l’égard des news qui se propagent à toute vitesse sur les réseaux sociaux. À l’heure où plus de 9 jeunes sur 10 se disent stressés au quotidien, il est important qu’ils trouvent des manières de se détendre efficacement et rapidement. En la matière, on vous parlait il y a quelques mois du shifting, cette tendance qui a permis à la jeune génération de s’évader même sans pouvoir bouger pendant les périodes de confinement. En marge de cela, nombreux sont les moins de 35 ans qui se laissent tenter par la méditation. Et, justement, à l’occasion de la journée de la santé mentale qui s’est déroulée le 10 octobre, l’application de méditation Petit Bambou a trouvé un moyen astucieux de se rendre visible en misant sur une opération gratuite menée dans les transports.
En pratique, à l’occasion de la journée de la santé mentale, Petit Bambou a lancé une campagne print, réalisée en interne, durant la première quinzaine d’octobre. L’ objectif de cette opération était de « sensibiliser les usagers du métro sur le thème de la santé mentale et l’équilibre corps-esprit ». Dans cette logique, les voyageurs prenant le métro parisien ont ainsi pu bénéficier d’une méditation gratuite exclusive disponible à partir du site web du métro de Paris ou encore grâce à la présence de QR codes sur les panneaux d’affichage. Quand on sait que les 15-35 ans sont en recherche permanente de bons plans, on se dit que cette opération offrant une séance de méditation gratuite avait tout bon auprès de cette cible. Pour rappel, l’OMS pointait en mars un risque plus élevé de comportements suicidaires chez les jeunes depuis la pandémie. Un aspect confirmé par Santé Publique France dans une note en avril qui fait état d’un niveau élevé des passages aux urgences pour geste suicidaire, idées suicidaires et troubles de l’humeur chez les jeunes, dès 11 ans. D’où l’importance de chercher à aider la jeune génération à se libérer de ses pensées sombres.
