Mobile : Réseaux sociaux, dating, temps passé, les habitudes de la Génération Z sur son mobile décryptées

Quel est l’outil qui ne quitte jamais un jeune au quotidien ? Le mobile, c’était facile ! Depuis des mois, la rédaction d’Air of melty vous parle de l’impact fort que le mobile a sur la jeune génération. En mars dernier, au travers d’une étude signée de la Refuel Agency et relayée par le site Influencia, nous vous faisions savoir que la génération Z, alias les Digital Intuitives, passaient la plus grande partie de leur temps sur le mobile. Quelques semaines plus tard, une autre étude, cette fois signée ComScore, révélait qu’un jeune sur cinq est aujourd’hui mobile-only, confirmant l’idée selon laquelle l’état d’esprit mobile-first est déjà dépassée. Aujourd’hui, quelques chiffres tirés de l’étude annuelle menée par Fluent en 2015 viennent confirmer une nouvelle fois cette idée, en dévoilant, par exemple, que 35,5% des jeunes passent entre 6 et 10 heures sur leur mobile. Ils sont 16,1% à y passer entre 11 et 15 heures, 3,2% à déclarer y passer plus de 20 heures par jour et 41,7% à tabler sur une à cinq heure branchés à leur smartphone.

Ce qui occupe le plus ces jeunes mobinautes, ce sont les applications de réseaux sociaux (78,4%), les applications de messagerie (47,1%, avec un gros like pour Facebook, devant Twitter et Instagram – tandis que Snapchat ne figure pas dans le top), les applis de musique (43,8%, avec une large prédilection pour Spotify, loin devant YouTube), de gaming (27,5%) et enfin de voyage, type Google Maps (26%). A l’inverse, les applications les moins utilisées sont celle de dating, de mode, de coupons de réduction, de commerce et de nourriture. A noter que, surprise, l’utilisation d’application pour traquer l’activité physique n’est pas encore complètement intégrée. Alors qu’on pensait que le sport connecté était une tendance forte auprès des moins de 25 ans, les jeunes sondés par Fluent sont 68% à déclarer ne pas utiliser d’application traquant leurs performances sportives. Toutes ces données invitent en tout cas Michael Carey, EVP chez Fluent, à conclure : « pour engager cette génération Z, toujours ‘on’, multitâche sur plusieurs écrans et tentée à chaque seconde par une nouvelle chose, les marques doivent prendre des risques et servir de l’engagement d’une manière perpétuelle et expérimentale. C’est ce type d’engagement, enrichi en offline, qui aura un impact durable sur cette jeune génération sur le long terme ».