PeeeM, le renouveau de la messagerie anonyme qui a tout pour séduire la génération Y ?
Il y a quelques semaines, une étude américaine montrait aux derniers réticents que le mobile représente aujourd’hui le meilleur ami du membre de la génération Y. En effet, jamais sans mon mobile, c’est vraiment le cas pour 9 jeunes mobinautes sur 10 ! Les jeunes ne peuvent plus se passer de leurs mobiles parce qu’ils font tout dessus : se divertir, s’informer et communiquer. Dès lors, face à une telle demande, l’offre se multiplie, avec toujours plus d’applications visant à séduire spécifiquement les jeunes. Il y a trois semaines, Air of melty vous parlait ainsi de l’application Let, alias le réseau social qui a tout compris aux jeunes, en combinant plateforme de jeux et réseau social, gamification et partage, convivialité et anonymat. Mais, qu’on se le dise, autour de Let, la concurrence rôde, particulièrement en matière d’anonymat ! Découvrez tout de suite l’application PeeeM, qui revendique déjà 350 000 connexions et un million de messages envoyés par jour.
Il y a deux semaines, une Question du jour consacrée aux lecteurs de melty.fr et aux messageries anonymes a montré qu’un internaute sur cinq se disait « intéressé mais pas inscrit ». Le pas entre l’attraction pour ce genre de services et l’inscription est visiblement plutôt compliqué à franchir puisque seuls 3% des sondés se déclarent « intéressés et inscrits » sur des applications telles que Whisper. Cette réticence à s’inscrire pourrait s’expliquer par le fait que 22% des interrogés, tentés par de telles applications, « doutent que l’anonymat soit réel », tandis que 12% ne croient absolument pas en la garantie d’anonymat. Si la confiance revenait, nul doute que les applications anonymes feraient un tabac encore plus fort auprès des jeunes. Et quelque chose nous dit que c’est exactement le pari que souhaite relever l’application peeeM, lancée en mai 2013.
Interrogé par le site FrenchWeb, Christophe de Courson, co-fondateur de peeeM a expliqué que le service, qui revendique une audience composée à 65% de jeunes âgés de 13 à 20 ans, est né d’une observation sur Internet : « la raréfaction des plate-formes anonymes où échanger à propos de ses passions et de ses centres d’intérêts. Aujourd’hui, les espaces de discussion libres sont très fragmentés. Sur PeeeM, nous avons créé un service mobile qui additionne les fonctionnalités de IRC et ICQ, deux anciennes plate-formes qui permettaient l’une de rencontrer d’autres personnes avec les mêmes centres d’intérêt et l’autre de les ajouter dans une liste de contacts ». D’autre part, l’autre atout qui devrait séduire la jeune génération, c’est la gratuité totale du service « pour fidéliser notre base d’utilisateurs, le temps de redéfinir notre modèle économique ». Le service, qui prévoit de recruter trois développeurs d’ici début 2015 et qui espère lever entre 400 000 et 500 000 euros dans le même temps, n’a pas fini de faire parler de lui. La folie peeeM, ça ne fait que commencer !