Plus d’un consommateur sur deux veut voir les marques communiquer…mais différemment

Par Céline Pastezeur - Publié le 25 Mar 2020 à 12:35
84% des Z prêts à partager un contenu de marque
En cette période de confinement et de crise sanitaire, les marques ont-elles leur place sur le devant de la scène ? Pour une majorité de consommateurs, la réponse est apparemmment oui, à condition de respecter un certain état d'esprit.

Cette période de crise sanitaire et de confinement généralisé constitue un challenge de taille pour tous les annonceurs. Pour eux, il convient de trouver la bonne attitude à adopter pour que les consommateurs ne se braquent pas et n’y voient pas de l’opportunisme ou, pire, du mauvais goût. Ces derniers jours, les initiatives de quelques marques se sont largement fait remarquer, qu’il s’agisse des enseignes cherchant à produire des masques et des gels hydroalcooliques pour aider les soignants, des enseignes finançant directement la recherche d’un vaccin ou encore des enseignes cherchant à améliorer sensiblement le quotidien des personnes confinées. Mais, pour l’ensemble des marques concernéees, demeure une question essentielle : ont-elles raison d’agir et de prendre la parole en ce temps de crise qui voit les priorités chamboulées et qui voit la communication passer au second degré ? Et bien, à en croire une nouvelle étude menée par l’association professionnelle d’agences aux Etats-Unis, la 4A, la réponse est oui : le grand public est ouvert à une communication des marques, à condition qu’elle respecte certains éléments essentiels.

Selon cette étude menée par la 4A, 56% des consommateurs américains interrogés déclarent apprécier avoir des nouvelles des marques et de leurs initiatives solidaires, qu’il s’agisse de dons ou d’actions concrètes. En cela, on le voit, pour plus d’un consommateur sur deux, toutes catégories d’âge confondues, la communication des marques conserve sa place dans l’actualité du moment, à condition qu’elle soit liée à la crise qui se joue. En marge de cela, 40% déclarent vouloir savoir ce que les marques entreprennent dans le contexte de pandémie. Aussi, 43% des interrogés se disent rassurés d’entendre des échos des marques qu’ils connaissent et auxquelles ils font confiance. Enfin, seuls 15% des sondés ne veulent pas entendre parler des marques en cette période sensible. Si les chiffres ne mettent pas spécifiquement en lumière les pensées des 18-35 ans, il est toutefois important de noter cette tendance générale. Par ailleurs, l’étude met l’accent sur les priorités des Millennials et des membres de la Génération Z à l’heure actuelle : selon cette cible, le fait de payer les salariés qui ne peuvent pas travailler à cause de la crise sanitaire est le point le plus important que les marques doivent assurer. Ils sont 62,5% des 18-24 ans et 60,5% des 25-34 ans à aller dans ce sens, contre moins de 50% pour les plus de 50 ans. En cela, on voit bien une attente d’engagement de la part des Millennials envers les marques, qui correspond bien aux valeurs qui les caractérise au quotidien. Dès lors, on peut fortement penser que les moins de 35 ans sont en accord avec l’ensemble des Américains en ce qui concerne la bonne manière de communiquer actuellement pour les annonceurs.