Plus d’un jeune sur quatre veut réduire le temps passé sur les réseaux sociaux

Par Céline Pastezeur - Publié le 15 Nov 2019 à 11:55
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Les jeunes commencent-ils à saturer des réseaux sociaux ? Une nouvelle étude signée AT Kearney semble le confirmer aujourd'hui, en faisant le point sur certaines pratiques des fameux membres de la Génération Z.

Au quotidien, vous le savez si vous nous lisez régulièrement, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à mieux comprendre la jeune génération. Dans ce contexte, nous vous parlons régulièrement du fait qu’il existe en réalité deux catégories principales de jeunes, à savoir la Génération Y et la Génération Z, très différentes entre elles et pleines de différences au sein même de ces catégories également. Au sujet de la Génération Z, nous vous parlions récemment du fait qu’il s’agit d’une génération qui remet tout en question. Aujourd’hui, l’étude « Future Consumer Report » d’AT Kearney, même si elle porte sur les jeunes américains et canadiens, nous en apprend justement beaucoup sur les ressentis des membres de la Génération Z. Ainsi, par exemple, comme l’explique le site le-furet-du-retail qui relaie l’étude, on découvre que les Z « manifestent de plus en plus d’inquiétudes et de stress vis-à-vis des médias sociaux et du digital sur leur vie ». En cela, on remarque que 22% des Z se disent stressés ou dépassés par les réseaux sociaux, contre 18% des Millennials et 13% des membres de la Génération X. Ils sont par ailleurs 28% à vouloir réduire le temps passé sur les réseaux sociaux, contre 25% pour les Millennials. En cela, on remarque bien que les moins de 25 ans remettent en question le rôle de Facebook, Instagram, Snapchat et compagnie dans leur vie !

En ce qui concerne leur consommation, force est de constater que les jeunes veulent un monde meilleur. « Ils valorisent certes les produits simples et durables, mais ils sont peu disposés à payer des primes ‘’éco-conscientes’’. Pour eux, les générations précédentes ont créé une production industrielle et nocive à la santé, revenir à plus de naturalité n’est que ‘’normal’’ et prioritaire, et donc ne doit pas représenter un surcoût pour une consommation au quotidien », explique le site qui relaie l’étude. Dans cette logique, 67% des Z interrogés déclarent préférer acheter des produits à base d’ingrédients qu’ils peuvent comprendre. D’où l’utilisation d’applications comme Yuka, qui leur permettent de mieux comprendre ce qu’ils consomment au quotidien. Pour ce qui est de la manière dont ces produits sont conditionnés 65% préféraient les produits simples sur le plan des emballages, 58% souhaitent que ces emballages soient écologiques, la moitié disent vouloir des produits d’origine locale ou fabriqués en proximité et 57% recherchent produits respectueux de l’environnement. Toutefois, qu’on se le dise, la jeune génération n’est pas forcément prêt à payer plus pour mieux consommer : 38% des Z sont « tout à fait d’accord / totalement d’accord » avec l’énoncé « Je suis prêt à payer une prime pour les produits d’origine locale » et seuls 33% sont « fortement d’accord ou plutôt d’accord » à payer un supplément pour les produits emballés de manière durable. Enfin, si vous vous demandez si les jeunes se rendent toujours dans les magasins physiques, la réponse est oui : 58% des Z déclarent ainsi que l’achat en magasin leur permet de se déconnecter des réseaux sociaux, des médias et du monde numérique. Encore une fois, on ressent donc le besoin d’être moins connecté. Par ailleurs, 73% apprécient les magasins pour découvrir des produits et 65% pour essayer les produits en magasin. En cela, c’est certain, les jeunes n’ont pas fini de se rendre en magasin !