Pokemon GO, phénomène enclenché auprès des Millennials, pour le pire et pour le meilleur

Par Céline Pastezeur - Publié le 14 Juil 2016 à 05:25
La folie Pokemon GO est en cours !
Depuis le 6 juillet dernier, les mobinautes peuvent se prendre pour des dresseurs de Pokemon, sur leur smartphone...comme dans le monde réel, grâce à Pokemon GO. Et si tout le monde trouve ça génial, quelques questions restent en suspens...

Que faire en ce jour férié ? Profiter du soleil, voir des amis, assister au feu d’artifice de la fête nationale, ou plutôt attraper des Pokemon ? Clairement, la jeune génération a choisi…et ce sera la dernière option ! La rédaction d’Air of melty vous en parlait il y a quelques heures à peine, la folie Pokemon GO a déjà contaminé la jeune génération. Mais c’est quoi au juste ? Souvenez-vous, en septembre 2015, Nintendo annonçait la sortie prochaine de Pokemon Go, une nouvelle appli Pokemon qui promettait de s’inviter dans le monde réel, pour séduire plus que jamais les amateurs de Pikachu & co’. Concrètement, le service permet ainsi de capturer toutes les bestioles de l’univers du manga dans des lieux du quotidien réel. Depuis son bus, au travail ou même chez soi, on peut voir apparaître des Pokemon, à attraper pour devenir le meilleur dresseur. Une première pour ce jeu vidéo à succès, rendue possible grâce à une application mobile à réalité augmentée développée par The Pokémon Company, Niantic, Inc. et Nintendo Co., Ltd. Une première qui donne de l’air à la firme Nintendo, qui multiplie les chiffres encourageants ces derniers jours. Mais, qu’on se le dise, si l’appli fait partie de toutes les conversations des jeunes ces jours-ci, elle n’est pas synonyme de perfection. Et les critiques commencent à se faire entendre également…

Sur le papier, l’idée de Pokemon GO est révolutionnaire : partir à la chasse aux Pokemon dans le monde réel grâce à un système de géolocalisation présent dans l’application, ça fait rêver. Concrètement, à chaque fois qu’une petite bête se trouve à proximité du mobinaute, son smartphone commence à vibrer pour l’inciter à tenter de l’attraper. Et le tout, gratuitement, en plus ! Autant dire que ce n’est pas une grande surprise si le jeu mobile est aujourd’hui à la première place des applications les plus téléchargées, depuis sa sortie le 6 juillet dernier. Tout simplement, alors que le jeu n’est officiellement sorti qu’en Australie, aux Etats-Unis et en Nouvelle-Zélande, d’après Forbes, Pokémon Go compterait déjà plus d’utilisateurs actifs sur Android que Tinder, et serait en passe de rattraper Twitter. C’est vous dire le phénomène en vue. Sauf qu’un problème de taille pourrait bien freiner l’engouement des joueurs, à savoir une faille en matière de sécurité. Pour créer son profil sur l’appli Pokemon GO, le mobinaute doit se connecter via son compte Google. « En clair, l’application peut théoriquement lire vos e-mails, en envoyer de votre part, accéder à tous vos documents stockés sur le Drive de Google, à votre historique de recherche, à vos photos », explique le site L’ADN. Aie, pas rassurant, ça. Et ce n’est pas tout. « Plusieurs sites d’informations rapportent des débordements liés au piratage des données de géolocalisation. Certaines personnes mal intentionnées peuvent en effet en profiter pour traquer leurs victimes potentielles, ou au contraire savoir lorsqu’elles s’absentent de chez elles et pénétrer leur domicile », ajoute le site. Entre monde réel et monde virtuel, la frontière est plus fine que jamais…