Pub skippable, optimisation, contenu, les règles à suivre pour ralentir l’effet AdBlockers

Par Céline Pastezeur - Publié le 29 Sep 2016 à 06:03
Les jeunes et les AdBlockers, une relation complexe !
A l'heure actuelle, près de deux jeunes sur trois utilisent désormais un logiciel pour bloquer la publicité en ligne. Il est donc grand temps pour les annonceurs de trouver des solutions pour rendre leurs publicités plus visibles auprès de cette cible. Fabernovel Data & Media livre aujourd'hui quelques pistes.

Vous le savez et on vous le rappelle chaque jour ou presque, les relations entre la jeune génération et la publicité sont clairement compliquées. Toujours plus exigeants que leurs aînés, les moins de 30 ans n’hésitent aucunement à bloquer la publicité en ligne dès lors qu’elle leur semble non pertinente ou trop intrusive. La rédaction d’Air of melty vous le disait le mois dernier, 2 jeunes sur 3 sont désormais adeptes d’AdBlockers en 2016. Un chiffre impressionnant que les professionnels du secteur doivent aujourd’hui prendre en compte. Que l’on considère l’AdBlocking comme une bénédiction pour la publicité invitant les acteurs du marché à faire preuve de plus d’imagination et de compréhension du public, ou qu’on la juge comme étant un fléau, c’est une réalité, ces logiciels font désormais partie du quotidien de la jeune génération, qui sont de plus en plus nombreux à se tourner vers ce genre de solution pour échapper à une publicité qu’ils ne parviennent pas à apprécier. Aujourd’hui, c’est Fabernovel Data & Media qui s’invite dans ce combat contre les logiciels bloquant la publicité en ligne, en dévoilant quelques recommandations pour ralentir le phénomène, après avoir présenté le profil type de l’utilisateur d’AdBlockers. Encore une fois, vous allez le voir, ce sont les 18-35 ans qui sont dans le viseur !

Dans le Livre Blanc que la firme vient de dévoiler, Fabernovel Data & Media présente son portrait-robot de l’utilisateur d’AdBlock. L’occasion de définir que « le phénomène concerne majoritairement les hommes (58 % d’hommes, 42 % de femmes), jeunes (deux tiers des utilisateurs d’Ablocks ont entre 18 et 34 ans), utilisateurs d’un navigateur installé (Chrome ou Firefox) plutôt que de celui proposé par défaut sur leur desktop (Explorer ou Safari). L’utilisateur d’Adblock est aussi sensiblement plus engagé que les autres internautes qui n’ont pas recours à l’Adblocking : il consulte plus de pages par session (+8,5 %) et présente un taux de conversion significativement plus important que les autres internautes (+15 %) ». Pour réconcilier les adeptes d’AdBlockers et la publicité, la firme propose trois marches à suivre (au plus vite). D’une part, il convient aujourd’hui de « bannir les publicités non skippables », car elles braquent l’internaute qui a besoin de sentir qu’il a le choix dans sa navigation internet. Cela permet de préserver l’image de marque, dixit Fabernovel Data & Media. D’autre part, il faut « intégrer davantage les publicités au contenu », en misant sur un format user-friendly et un ciblage précis. Enfin, la firme préconise de « développer une stratégie d’optimisation des campagnes, en fonction du positionnement des prospects et clients dans l’entonnoir de conversion grâce aux données First et Third Party (respectivement les données collectées sur l’ensemble des dispositifs digitaux de l’entreprise, et les données achetées à des tiers) ». Alors, prêts à passer à l’action ?