Publicité : Buzzfeed GB épinglé à cause de Native Advertising mal identifié

Par Céline Pastezeur - Publié le 16 Jan 2016 à 06:41
Buzzfeed inaugure un nouveau format pub !
Miser sur le Native Advertising, c'est bien, mais l'utiliser en toute transparence, c'est encore mieux ! Le gendarme britannique de la publicité vient d'épingler la version américaine du site Buzzfeed pour avoir identifié un contenu sponsorisé. Mais quel était le problème ?

La rédaction d’Air of melty vous en parle sans arrêt, le Native Advertising est le format publicitaire le plus accepté par la jeune génération, à l’heure où celle-ci est la plus grande utilisatrice d’AdBlockers, ces logiciels bloquant la publicité. Il y a quelques semaines, nous vous annoncions que M6 Publicité se renforçait dans le Native Advertising, en s’associant à Quantum Advertising. meltygroup est également très actif en la matière, en proposant régulièrement des offres de native advertising à ses partenaires. Et cela devrait logiquement continuer puisque, en 2016, les 6tendances remarquées en matière de marketing digital par la société technologique Smart AdServer devraient comporter le Native Ad, entre autres. Mais attention, si le Native Advertising est très sollicité par les moins de 30 ans, il n’empêche qu’il doit répondre à certaines règles. Nous vous l’avons déjà dit, les jeunes sont prêts à consommer un contenu publicitaire, dès lors que celui-ci se révèle pertinent et clairement identifiable. Et, en cela, Buzzfeed UK a quelque peu fauté ces derniers temps…

Comme le révèle le site CBNews cette semaine, « le site d’information américain Buzzfeed, dont le modèle économique est basé sur des contenus sponsorisés par des annonceurs, a été épinglé mercredi par le gendarme britannique de la publicité pour un publi-reportage non clairement identifié comme tel ». Concrètement, l’Autorité de la publicité (ASA) a estimé que l’article intitulé « 14 échecs de lessive que nous avons tous vécu », qui avait été publié le 9 octobre 2015 (l’article a depuis été supprimé) et était sponsorisé par la marque de teinture Dylon (groupe Henkel), « n’était pas clairement identifiable comme étant une publicité ». Si des indices laissaient effectivement à penser qu’il s’agissait d’un contenu sponsorisé, entre le nom de l’auteur de l’article (Dylon Brand Publisher) et une phrase plutôt explicite en fin d’article (« Il y a des moments comme ça où nous sommes reconnaissants à Dylon Colour Catcher de venir à notre secours. Petites chaussettes rouges, vous avez perdu ! « ), cela n’a pas suffi à la juridiction. « Même si nous reconnaissons que ces éléments impliquent une connexion avec Dylon, nous avons considéré qu’ils ne suffisaient pas à montrer clairement que le contenu principal de la page web était un publi-reportage », a estimé l’ASA. Ce qui a notamment déplu au gendarme britannique de la publicité, c’est le fait que l’indice principal évoquant un contenu sponsorisé soit placé en toute fin d’article, forçant alors les internautes à lire jusqu’au bout avant de comprendre qu’il s’agissait d’un contenu publicitaire.