Qu’est-ce qui rapproche les Millennials de la publicité native en 2016 ?

Encore une fois, la tendance se confirme : nouvelle étude mais même résultat, les jeunes préfèrent avoir affaire à de la publicité native qu’à n’importe quel autre genre de publicité en ligne. Vous le savez, la mission d’Air of melty au quotidien, c’est de vous aider à toujours mieux connaître la jeune génération afin de vous permettre de toujours mieux vous adresser à elle. En cela, en cette année 2016, l’une des choses à savoir au sujet des jeunes, c’est que les Millennials changent la manière dont les marques se construisent, car ils réclament autre chose. Et cela se ressent sur le fond de la communication comme sur la forme. C’est exactement ce qu’expliquait David Shing, Digital Prophet chez Aol, dans une interview qu’il a accordé au Journal du Net : la publicité qui fonctionne auprès des Millennials est loin d’être celle qui fonctionne auprès de leurs aînés ! « Les marques sont confrontées à un problème majeur : la nouvelle génération fait preuve de défiance à l’égard des publicités classiques, comme l’illustre d’ailleurs la popularité des adblockers. 70% de cette audience préfère désormais lire du contenu mentionnant la marque que d’être exposée à une publicité de cette même marque ». Vous l’aurez compris, les Millennials sont aujourd’hui en demande de native advertising plutôt que de publicité directe. Et c’est ce que conforte aujourd’hui un peu plus une nouvelle étude signée YouGov.

Dans un article baptisé « Pourquoi les Millennials n’ont pas de problème avec le Native Advertising ? », l’étude signée YouGov met en lumière le fait que les moins de 30 ans constituent la catégorie d’âge qui approuve le plus le native advertising dès lors que cela signifie que les contenus consultés restent gratuits, à hauteur de 65% d’entre eux. A titre de comparaison, cette idée est approuvée par 55% des 30-44 ans et 45% des 65 ans et plus tandis que les 45-64 ans sont majoritairement contre cette logique. Au total, seuls 19% des moins de 35 ans se déclarent contre l’utilisation de native ad pour conserver des contenus gratuits sur les sites. Il s’agit de la proportion la plus faible tous groupes d’âge confondus. Et cette nouvelle a tout bon auprès des annonceurs puisque, selon une récente étude menée par BI Intelligence, les publicités natives sont beaucoup plus efficaces que les bannières et publicités en ligne traditionnelles. Leur présence devrait donc connaître un rapide essor. En fait, selon des prédictions, les marketeurs devraient dépenser 21 milliards de dollars en ce sens, contre 4,7 milliards en 2013. La révolution native est en marche, et on vous invite à y prendre part !