Qui sont les Sellenials, ces jeunes qui repensent les modes de consommation ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 11 Sep 2018 à 11:42
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Après avoir découvert en long et en large tout ce qu'il faut savoir sur les Millennials, découvrez une nouvelle catégorie de jeunes, les Sellennials, qui jonglent entre innovation et nostalgie. Mais, concrètement, ça donne quoi ?

Au quotidien, la rédaction d’Air of melty se donne pour mission de vous aider à mieux comprendre la jeune génération. Cela passe notamment par la présentation des sujets qui vont captiver les Millennials ces prochaines semaines mais aussi par la présentation de leurs nouveaux mots préférés, qu’il s’agisse de la bambi pose, de BAE ou encore de CM. Et cela passe aussi par la mise en avant de nouveaux concepts servant à définir cette cible si prisée des marques. C’est justement ce que l’on fait aujourd’hui, en vous présentant les Sellennials, à savoir des « Millennials qui hybrident la tech et le vintage ». Mais encore ? Comme l’explique le site L’ADN, qui présente cette catégorie de jeunes, les Sellennials sont des Millennials qui « repensent leurs modes consommation en remettant au goût du jour les codes de nos seniors ». Comment cela ? Par exemple, en matière de beauté, les Sellennials sont adeptes des recettes naturelles et du « slow cosmétique », sans oublier le made home, des formules auxquelles s’adaptent les marques.

En matière de santé, grâce à cette génération, on assiste à un retour en force des herboristes. Ces jeunes ont recours aux médecines douces : phytothérapie, homéopathie, compléments alimentaires naturels, micro-nutrition, élixirs floraux, aromathérapie. Côté food, « on veut manger durable, éco-responsable, on composte à la maison, on fait pousser son persil dans sa cuisine » ou encore on mange des fruits et légumes « moches » mais de saison. Aussi, lorsque l’on fait une sortie au restaurant, on privilégie les petits restos et les bars de quartier. On mise sur la simplicité et sur la qualité. Enfin, côté mode, ces jeunes privilégient des matières telles que le lin, le coton bio ou encore le cuir végétal. « On achète en fripe la pièce unique patinée par les ans, et le marketing de la série hyper limitée se revend à prix fort. Sur YouTube, on customise. Pompon, broderie, crochet patiemment ouvragés, plumes, franges, (fausses) fourrures relookent notre veste en jean. Le sabot et l’espadrille se portent en ville sans complexe, le panier en osier s’affiche au marché comme au boulot ». En tout cela, on retrouve une nouvelle fois l’existence d’une génération qui jongle au quotidien entre innovations et nostalgie. EN cela, on peut avoir la certitude que le rétro-marketing a encore de beaux jours devant lui !