Qui sont les « snappies » ou les postmillennials, relève des Millennials ?

Par Céline Pastezeur - Publié le 15 Mai 2018 à 11:16
Le marketing expérientiel, une clé pour toucher les jeunes
Vous pensiez tout connaître de la jeune génération ? Saviez-vous qu'elle venait d'hériter d'un nouveau nom ? Le site Harvard Business Review France vient de décrypter les caractéristiques des Millennials 2.0, aussi appelés postmillennials et snappies.

Vous le savez, au quotidien, la rédaction d’Air of melty se donne la mission de vous aider à toujours mieux comprendre la jeune génération. Après vous avoir parlé de la puissance du marketing d’influence en cette année 2018, nous avons récemment insisté sur les valeurs que recherchent le plus les Millennials dans les marques qu’ils consomment aujourd’hui en vous expliquant justement que le nouveau grand défi des marques pour toucher cette cible est aujourd’hui de vendre des valeurs, à l’heure où elles ont affaire à une génération insaisissable difficile à appréhender. Si la jeune génération est pour le moment insaisissable, les experts marketing ne désespèrent pas pour autant de réussir à la saisir d’une manière ou d’une autre. Ainsi, récemment, c’est le site Harvard Business Review France qui a tenté de décrypté les caractéristiques des moins de 35 ans en évoquant l’existence d’une génération de Millennials 2.0, aussi appelés postmillennials ou encore snappies pour « leur intérêt sans commune mesure pour Snapchat ». Mais qu’est-ce qui fait la particularité de ces jeunes au juste ?

Comme l’explique le site, « les postmillennials s’inscrivent dans la continuité des millennials qui ont ouvert la voie dans un contexte d’hypermodernité (hyperfragmentation de l’espace et du temps, hyperconsommation, révolution numérique…), mais tout chez eux est exacerbé : la connexion permanente, l’ouverture sur le monde, la prise de recul par rapport à une société d’hyperconsommation, la nécessité de donner du sens et de créer du lien, ainsi que l’émotion comme élément relationnel et créatif central ». En quelques mots, ce qu’ont initié progressivement les Millennials, les postmillennials l’expérimentent, l’affirment et l’enracinent. Il s’agit-là d’une génération qui vit tout de façon plus exacerbée et, cela, les marques doivent le comprendre et le prendre en compte. L’autre particularité de la génération de postmillennials, c’est le fait qu’elle est passée d’une économie de possession à une économie d’usage et, surtout, de partage.

Ces jeunes ont, « assez paradoxalement pour leur jeune âge et par rapport aux enjeux de construction identitaire propres à l’adolescence, une conscience aigüe de l’obsolescence et de la nécessité de dépasser le rapport à la propriété. Et ils n’hésitent pas à inventer et à expérimenter de nouveaux modes de consommation. La multipropriété en est une parfaite illustration ». Dans les faits, les postmillennials n’hésitent ainsi pas à acquérir et à partager l’usage d’un même objet matériel ou immatériel. En cela, « le lien à l’objet est réinvesti, dans sa dimension pragmatique et émotionnelle. L’objet devient le support d’une multiexpérience. Avec les postmillennials, les objets deviennent « trans-lationnels » : ils s’émancipent de leur dimension purement matérielle et deviennent un prétexte pour créer du lien ». Aux marques de bien le comprendre !