SDE Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : LES 69EMES, de l’info, du local et une grande touche de féminin pour réussir à s’imposer (EXCLU)

Par Céline Pastezeur - Publié le 01 Juin 2018 à 11:55
SDE Lyon Auvergne-Rhône-Alpes : LES 69EMES, de l’info, du local et une grande touche de féminin pour réussir à s’imposer (EXCLU)
Alors que le Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes se tiendra à Lyon les 13 et 14 juin prochains, la rédaction d'Air of melty continue de vous faire découvrir quelques portraits de la jeune génération d'entrepreneurs qui sera présente sur place. Car quoi de mieux que découvrir des exemples concrets de la réussite de la jeune génération d'entrepreneurs ? Aujourd'hui, c'est Lisa Bron et son magazine LES 69EMES qui sont à l'honneur.

Moins de deux semaines avant la tenue du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes ! On vous l’a déjà dit, en ce début de mois de juin 2018, la rédaction de melty se prépare à couvrir le quinzième Salon des Entrepreneurs à Lyon les 13 et 14 juin prochains. Deux jours de salon qui permettront aux visiteurs d’assister à plus de 100 conférences et workshops et qui leur permettront aussi de rencontrer de nombreux entrepreneurs déjà lancés. Et, justement, en attendant la tenue du Salon des Entrepreneurs Lyon Auvergne-Rhône-Alpes, on vous propose de vous plonger dès maintenant dans l’ambiance en découvrant quelques portraits d’entrepreneurs qui seront présents sur place. Après vous avoir présenté Trafalgar Maison de Portraits, avec de l’aplomb, une plume et une grande détermination qui ont su faire la différence, c’est aujourd’hui au tour de LES 69EMES et de Lisa Bron de se dévoiler. Pour la jeune entrepreneur qui a lancé « le seul unique féminin lyonnais en kiosque » en 2011, vendu pour le prix d’1 euro dans les 59 communes du Grand Lyon, se lancer a été une évidence : la jeune femme a tout simplement réalisé son rêve en créant un magazine qui traite d’une grande diversité de sujets, toujours dans un angle local.

Au moment d’expliquer comment est née sa start-up, la fondatrice de LES 69EMES explique qu’il s’agit à la fois d’une conviction reposant autour d’une idée mais aussi d’une envie de créer sa propre entreprise. « J’ai toujours eu envie de créer un magazine, du plus loin que je me souvienne. Et en même temps, j’étais animée, enfant, par quelque chose que je ne savais pas nommé : et cela s’appelle le désir d’entreprendre ». Alors, quand elle a constaté que le champ était libre puisqu’aucun magazine féminin dédié à la ville n’existait à Lyon en 2011 et après avoir vécu une première professionnelle dans l’entreprise de presse Lyon Capitale pour découvrir le métier, elle a finalement osé se lancer. Et ce, même si elle a été confrontée à de nombreuses difficultés : « Etant très jeune à l’époque (sans oublier le fait d’être une femme, blonde qui plus est), je me suis heurtée aux préjugés de plein fouet. Il a fallu doublement prouvé ma légitimité. Mais tout s’est fait naturellement, en redoublant d’efforts néanmoins » et en s’appuyant sur le soutien apporté par d’autres chefs d’entreprise et ses proches.

Entrepreneur et fière de l’être, Lisa Bron invite tous les jeunes qui souhaiteraient entreprendre à le faire, en misant sur les forces de leur génération à savoir, selon elle, « une soif de réussir, de se créer son propre métier » et de l’inspiration (parfois associée à une touche de maladresse). De par son expérience, avec un magazine qui doit toujours être réinventé, elle incite aussi la jeune génération à « écouter les conseils, sans forcément les prendre en compte ». Comme elle le raconte, « si j’avais écouté ma conseillère d’orientation au lycée, je me serais plutôt dirigée vers un « métier d’avenir » : entendez le web. Mais il faut savoir que faire son propre choix rend vraiment heureux : se lever chaque matin pour faire ce que l’on aime, cela n’a pas de prix ». Et la preuve que ce mode de vie lui convient bien, c’est quand on lui demande si elle envisage un jour de lâcher le statut d’entrepreneur pour rejoindre un grand groupe et dégoter un CDI, elle rétorque simplement qu’elle ne sait pas ce que l’avenir lui réserve…et que c’est tant mieux !