SDE Paris : Gemmyo, de l’amour, de la détermination et de la modernité pour devenir une précieuse marque de joaillerie

Par Céline Pastezeur - Publié le 23 Jan 2019 à 12:24
SDE Paris : Gemmyo, de l’amour, de la détermination et de la modernité pour devenir une précieuse marque de joaillerie
Alors que le Salon des Entrepreneurs Paris se tiendra les 6 et 7 février prochains, la rédaction d'Air of melty vous propose de découvrir quelques portraits de la jeune génération d'entrepreneurs qui sera présente sur place. Car quoi de mieux que de découvrir des exemples concrets de la réussite de la jeune génération d'entrepreneurs pour donner envie aux plus jeunes d'oser se lancer ? Aujourd'hui, c'est Pauline Laigneau, co-fondatrice de la marque de joaillerie Gemmyo, qui nous présente son parcours.

Au travail les jeunes ! À l’heure où les Millennials constituent une génération de job-zappeurs prêts à changer d’entreprise et de projet professionnel régulièrement, l’entrepreneuriat représente de plus en plus un chemin professionnel de choix pour cette cible. Mais encore faut-il que ces Millennials aient toutes les bonnes clés en main pour se lancer. À ce sujet, les 6 et 7 février prochains, le Salon des Entrepreneurs débarquera à Paris pour aider, conseiller et former les jeunes entrepreneurs grâce à divers conférences et concours. En attendant la tenue du Salon des Entrepreneurs Paris 2019, la rédaction d’Air of melty vous propose de vous plonger dès maintenant dans l’ambiance en découvrant quelques portraits d’entrepreneurs qui seront présents sur place. Aujourd’hui, c’est Pauline Laigneau, co-fondatrice de la marque de joaillerie Gemmyo, qui est à l’honneur. Cette « ancienne littéraire n’ayant aucune vocation entrepreneuriale durant l’enfance » et qui se destinait à devenir prof s’est lancée dans l’aventure de l’entrepreneuriat au moment de ses fiançailles (et surtout de la recherche de la bague), quand son futur mari et elle se sont rendus compte que « l’expérience du monde de la joaillerie n’était pas à la hauteur de (leurs) espérances », avec un service hautain, vieillot et même parfois intimidant. Action, réaction !

C’est dans ce contexte que la jeune femme a lancé Gemmyo, la première marque de joaillerie à s’être développée sur le web, en nourrissant l’ambition « d’apporter de l’audace dans le monde de la joaillerie souvent poussiéreux et de proposer à nos clients des bijoux de la meilleure qualité, 100% made in France, mais à des prix justes », le tout dans le cadre d’une expérience plus joyeuse et plus moderne. Dans les faits, pour en arriver là, Pauline Laigneau est passée par l’étape d’une grosse remise en question personnelle et par une formation en école de commerce. « Je me suis rendue compte que ce qui m’intéressait dans la vie c’était l’aventure, l’audace, la liberté et que le meilleur métier pour vivre tout ça était l’entrepreneuriat. Je dirais donc que j’avais l’envie d’entreprendre avant l’idée et que l’idée m’est tombée dessus un peu par hasard… et par surprise », explique-t-elle ainsi. Pour autant, tout n’a pas été simple, loin de là. La première grande difficulté a été de trouver un atelier prêt à participer au projet. « J’ai dû appeler 150 ateliers ou artisans au moins avant d’avoir une réponse positive, d’une personne, un entrepreneur, comme nous, qui a accepté de nous donner une chance. Ce qui nous faisait tenir : savoir qu’il ne fallait qu’un seul oui pour démarrer ».

Et cet espoir s’est transformé en joie quand l’entreprise a effectué sa première vente à une personne « venue de nulle part » à peine quelques jours après le lancement du site. Le signe que la machine était en marche. Une machine qui a bien su se lancer grâce à des investisseurs et des entrepreneurs mentors et grâce à beaucoup d’informations disponibles pour les jeunes entrepreneurs. « L’une des grandes forces de la jeune génération est qu’elle a à sa portée énormément d’outils pour développer une activité : de l’information (via des forums comme le SDE ou le web), des réseaux d’entraide, des aides financières comme jamais par le passé et bien sûr internet, une technologie accessible à tous et qui permet de diffuser avec une extrême rapidité son travail. Bref, je pense qu’il n’est pas anormal qu’on parle beaucoup d’entrepreneuriat, pour moi on est en train de vivre une sorte d’âge d’or de la startup et je vois d’ailleurs bien la différence dans les mentalités par rapport à quand j’ai créé Gemmyo ». Mais attention à la concurrence, qui monte, qui monte ! La clé, pour celle qui ne se voit pas lâcher le statut d’entrepreneur pour rejoindre un grand groupe ou pour un CDI dans une entreprise plus classique, c’est « d’avoir une vision et de savoir trouver les meilleures personnes pour nous accompagner dans l’execution de notre projet. C’est ça le leadership ». Compris ?