Snapchat lance deux outils pour aider ses utilisateurs à mieux gérer la crise du coronavirus

Avec le confinement, les jeunes se connectent plus que jamais à leurs réseaux sociaux préférés. Une récente étude signée Yubo a montré que 80% des 13-21 ans sont plus actifs que d’habitude sur Facebook, Instagram, TikTok ou encore Snapchat pour occuper leurs journées à la maison. Des réseaux sociaux qui leur permettent de s’amuser mais aussi de s’informer. Pour preuve, il y a quelques semaines, l’OMS avait fait le choix de communiquer sur Instagram et TikTok pour sensibiliser les plus jeunes aux bons gestes permettant de limiter la propagation du virus Covid-19. Depuis, la jeune génération elle-même s’est mise en tête de relayer ces messages importants, en misant beaucoup sur le second degré dans le cas de TikTok. Aujourd’hui, les moins de 30 ans disposent d’un nouvel outil pour mieux gérer la situation de crise sanitaire : Snapchat vient de lancer de nouveaux outils pour combattre la désinformation liée au virus.

Comme le révèle le communiqué diffusé par Snapchat, le réseau social roi de l’éphémère vient de présenter deux nouvelles expériences qui donnent aux Snapchatters, et de façon ludique, des informations pour rester en sécurité chez soi en utilisant la réalité augmentée. Les objectifs sont clairs : inciter le plus grand nombre à respecter la distanciation sociale, combattre les fausses informations et contribuer à distraire les utilisateurs. Pour cela, l’appli au logo fantôme mise d’abord sur un nouveau jeu Snap de réalité augmentée qui permet à l’utilisateur et à ses amis de « démythifier certaines des inexactitudes les plus courantes sur la pandémie et d’en savoir plus sur les faits ». Une manière de combattre les fake news les plus répandues qui passe par une session de quiz « vrai ou faux ». Le deuxième outil mis en place par Snapchat est une lens, ou filtre en réalité augmentée, qui permet aux utilisateurs de notifier à leurs amis qu’ils restent bien chez eux. Une façon ludique de promouvoir la distanciation sociale. Alors, on teste quoi en premier : le jeu ou le filtre ?