Snickers piège les gourmands dans les rues de New York avec un affichage mêlant sexy et fun

Décidément, pas une semaine, ou presque, ne passe sans que l’on parle de Snickers ! C’est un fait, ces derniers mois, Snickers a clairement su multiplier les campagnes efficaces et pertinentes autour d’un slogan pour le moins efficace : « T’es pas toi quand t’as faim ». Il y a quelques mois, Snickers débarquait en force dans le monde offline, en personnalisant ses barres de chocolat pour faire plaisir (ou pas) aux jeunes. Après une campagne digitale amenant au (presque) piratage de comptes de YouTubeurs influents, Snickers avait décidé de revenir au offline en remplaçant, sur ses barres chocolatées, son célèbre logo par un certain nombre de symptômes de la faim : grognon, endormi, dramatique, capricieux, pénible ou encore princesse constituaient ainsi les nouveaux termes inscrits sur les paquets de la marque. Un peu plus tard, la marque était revenu sur l’online, en piégeant toute la communauté de Twitch au travers d’une opération virale réussie, sans oublier le fait que Snickers avait préparé l’été en valorisant la gourmandise en maillot de bain et a récemment détourné le packaging de ses concurrents directs pour s’imposer toujours plus auprès des gourmands. A la fin du mois de mai, Snickers se faisait encore remarquer en inventant un algorithme mesurant la faim et engageant les râleurs en mode bon plan. Aujourd’hui, toujours dans la logique de montrer que les consommateurs ne sont pas eux-mêmes quand ils ont faim, la marque fait appel au sex-symbol Marylin Monroe. Enfin presque.

Pour le nouveau volet de sa campagne « t’es pas toi quand t’as faim », Snickers et BBDO New York ont installé, dans les rues de la ville, un billboard présentant Marilyn Monroe et sa fameuse scène de la grille de métro. Mais il ne s’agissait pas d’un simple affichage. A l’heure où l’on vous répète sans arrêt que l’affichage offline peut engager la jeune génération, notamment grâce à l’utilisation de nouvelles technologies, Snickers a bien compris le message. Ainsi, comme le révèle le site L’ADN, qui relaie la campagne, ce panneau était « équipé d’un système de reconnaissance faciale analysant les réactions des passants et offrant une petite surprise aux plus insistants ». Et pour cause : dès qu’un regard était enregistré par le capteur, la sublime Marylin se transformait en Willem Dafoe, tout aussi sympathique mais un brin plus flippant ! De quoi surfer toujours plus sur l’idée que, quand les jeunes consommateurs ont faim, ils voient vraiment des choses étranges. Et quelque chose nous dit que la marque n’a pas fini de les piéger !