21% des femmes de moins de 25 ans ont déjà été victimes de violences de couple

Par Céline Pastezeur - Publié le 08 Mar 2021 à 12:18
37% des 20-29 ans ont déjà été confrontées à la précarité menstruelle
Avec le programme "Aimer sans abuser" mené en partenariat avec l'association En avant toute(s), Yves Saint Laurent Beauté a choisi de s'engager activement dans la lutte contre les violences de couple chez les jeunes. Un engagement plus que nécessaire à l'heure où de nouvelles données montrent à quel point cette violence fait partie de la vie des jeunes femmes.

Il y a quelques mois, YSL Beauté s’engageait en lançant le programme « Aimer sans abuser ». À l’heure où les Millennials sont nombreux à réclamer plus de dialogue et plus d’engagement de la part des marques, celle-ci faisait sa part pour envoyer un message fort à la jeune génération. Et elle continue de faire sa part. Dans le cadre de son engagement dans la lutte contre les violences de couple chez les moins de 25 ans, Yves Saint Laurent Beauté a mené un sondage, réalisé par OpinionWay, qui révèle que les femmes de moins de 25 ans sont davantage victimes de violences dans leur couple que leurs aînées. Plus grave encore, de nombreuses jeunes femmes sous-estiment les faits de violence et ne s’identifient donc pas comme victimes. Dans le détail, plus de 2 jeunes femmes sur 10 (21%) déclarent avoir déjà été victimes de volences de la part de leur partenaire actuel ou d’un ex-partenaire. Pour les femmes de 35 à 49 ans, 16% sont concernées. Et 15% pour les 50-64 ans. Toujours selon l’étude, pour les femmes de moins de 25 ans, certains comportements inappropriés de la part de leur partenaire ne sont pourtant pas considérés comme étant des signes d’une relation malsaine : cela vaut notamment pour l’humiliation dans l’intimité et en public (41%), l’isolement et l’éloignement de leurs amis et familles (40%), le chantage et l’intimidation (40%), la jalousie (58%) ou encore l’intrusion dans leur téléphone (60%).

Pour le grand public interrogé par OpinionWay et YSL Beauté, 78% des sondées estiment que les jeunes femmes minimisent certains comportements inappropriés car elles ont tendance à confondre « jalousie, indiscrétion, obsession et menace » avec « passion amoureuse ». Aussi, 70% estiment que les jeunes filles ne parlent pas des violences de couple dont elles sont victimes pour ne pas se retrouver sur les réseaux sociaux par vengeance. Et effectivement, on sait que le cyberharcèlement sur les réseaux sociaux est une réalité pour cette cible. Heureusement, le sondage laisse apparaître un point positif : près de 70% des sondées estiment que les mouvements de libération de la parole contribuent à sensibiliser les plus jeunes sur les violences dont ils peuvent être victimes. C’est pourquoi, du 5 au 11 mars, le programme « Aimer sans abuser » d’YSL Beauté diffusera sur les chaînes du groupe France Télévisions et sur les réseaux sociaux des spots de 60 secondes dans lesquels des personnalités portent les témoignages de jeunes victimes de violences de couples. Cécile Cassel, Guang Huo, Assa Sylla, Khaled Alouach et Simon Buret récitent ainsi des textes poignants, basés sur des propos recueillis par l’association En avant toute(s). Pour réveiller les consciences et mettre fin aux violences. Pour que toutes les jeunes femmes puissent « aimer sans abuser ».