40% de la Génération Z investit pour assurer son avenir

Par Céline Pastezeur - Publié le 20 Sep 2022 à 11:30
Quel argent de poche pour la très jeune génération en 2022 ?
La jeune génération est-elle prête à investir pour sécuriser son avenir ? Une nouvelle étude montre que la réponse est oui : même si les moins de 35 ans disposent d'un budget limité, ils sont nombreux à vouloir placer leur argent pour un futur plus serein...

Beaucoup d’études le montrent, en cette période économique instable, la jeune génération fait tout ce qu’elle peut pour conserver la maîtrise de ses finances. Au-delà de miser notamment sur la tendance du cashstuffing pour dépenser de façon plus raisonnée et plus maîtrisée, les moins de 35 ans cherchent aussi à mettre en place différentes nouvelles habitudes pour pouvoir réaliser des économies au cours de l’hiver qui s’annonce. Et bien ce n’est pas tout. Aujourd’hui, grâce à une étude menée par le néo-courtier européen BUX et Kantar sur le rapport des Français à l’investissement boursier, on découvre que les jeunes sont aussi particulièrement nombreux à chercher à investir pour assurer leur avenir. Ainsi, même si l’étude fait ressortir que ce sont les hommes âgés de plus de 35 ans qui investissent le plus (20%), l’envie d’investir sur le court terme s’exprime avec force chez les plus jeunes. Ainsi, 61% des primo-investisseurs (18 à 24 ans) prévoient d’investir en bourse dans plus d’un an. Mais quelles sont les raisons qui incitent les plus jeunes à investir ? Encore une fois, on retrouve le côté très pragmatique de la jeune génération.

crédit photo : Photo by Micheile Henderson on Unsplash
Selon l’étude menée par BUX et Kantar, 40% des 18-24 ans déclarent investir pour sécuriser leur avenir ainsi que celui de leurs proches et pour se constituer un patrimoine sur le long terme. Les 25-34 ans y voient quant à eux davantage la possibilité de percevoir une source de revenus complémentaires (15%). En clair, la génération Z visualise son avenir à moyen et long terme tandis que les Millennials sont plutôt intéressés par le présent (qui sert quoi qu’il en soit à préparer l’avenir). Côté freins, le fait de ne pas savoir par où commencer empêcherait près de la moitié (42%) des répondants d’investir. Le manque de ressources financières arrive en seconde position (40%). De fait, en moyenne, les primo-investisseurs estiment avoir besoin d’un minimum de 2 467 euros pour commencer à investir, contre 4 142 euros pour les 35-44 ans. Concernant le montant des investissements, 60 % des sondés qui investissent placent en moyenne entre 500 et 5000 euros et seulement 10 % d’entre eux investissent plus de 10 000 euros. Enfin, mentionné par 40 % des personnes interrogées toute tranche d’âge confondue, le manque de connaissances financières constitue le troisième obstacle à l’investissement le plus répandu.