40% de la Génération Z investit pour assurer son avenir
Beaucoup d’études le montrent, en cette période économique instable, la jeune génération fait tout ce qu’elle peut pour conserver la maîtrise de ses finances. Au-delà de miser notamment sur la tendance du cashstuffing pour dépenser de façon plus raisonnée et plus maîtrisée, les moins de 35 ans cherchent aussi à mettre en place différentes nouvelles habitudes pour pouvoir réaliser des économies au cours de l’hiver qui s’annonce. Et bien ce n’est pas tout. Aujourd’hui, grâce à une étude menée par le néo-courtier européen BUX et Kantar sur le rapport des Français à l’investissement boursier, on découvre que les jeunes sont aussi particulièrement nombreux à chercher à investir pour assurer leur avenir. Ainsi, même si l’étude fait ressortir que ce sont les hommes âgés de plus de 35 ans qui investissent le plus (20%), l’envie d’investir sur le court terme s’exprime avec force chez les plus jeunes. Ainsi, 61% des primo-investisseurs (18 à 24 ans) prévoient d’investir en bourse dans plus d’un an. Mais quelles sont les raisons qui incitent les plus jeunes à investir ? Encore une fois, on retrouve le côté très pragmatique de la jeune génération.
crédit photo : Photo by Micheile Henderson on UnsplashSelon l’étude menée par BUX et Kantar, 40% des 18-24 ans déclarent investir pour sécuriser leur avenir ainsi que celui de leurs proches et pour se constituer un patrimoine sur le long terme. Les 25-34 ans y voient quant à eux davantage la possibilité de percevoir une source de revenus complémentaires (15%). En clair, la génération Z visualise son avenir à moyen et long terme tandis que les Millennials sont plutôt intéressés par le présent (qui sert quoi qu’il en soit à préparer l’avenir). Côté freins, le fait de ne pas savoir par où commencer empêcherait près de la moitié (42%) des répondants d’investir. Le manque de ressources financières arrive en seconde position (40%). De fait, en moyenne, les primo-investisseurs estiment avoir besoin d’un minimum de 2 467 euros pour commencer à investir, contre 4 142 euros pour les 35-44 ans. Concernant le montant des investissements, 60 % des sondés qui investissent placent en moyenne entre 500 et 5000 euros et seulement 10 % d’entre eux investissent plus de 10 000 euros. Enfin, mentionné par 40 % des personnes interrogées toute tranche d’âge confondue, le manque de connaissances financières constitue le troisième obstacle à l’investissement le plus répandu.