Les jeunes célibataires, pas prêts pour du dating dans le metaverse !

Par Céline Pastezeur - Publié le 06 Avr 2022 à 09:28
Le coup de foudre : mythe ou réalité ? Les jeunes célibataires y croient !
Le metaverse a visiblement ses limites, en tout cas pour l'instant ! Interrogés sur le sujet par l'appli de rencontres Happn, les jeunes célibataires déclarent ne pas être du tout intéressés par du dating plus virtuel. Mais il y a tout de même quelques exceptions...

On entend souvent dire que la jeune génération est en demande d’innovation permanente. Mais, aujourd’hui, on note qu’il y a certaines limites à cette demande ! Alors que les 18-30 ans promettent d’être les futurs utilisateurs des metaverses, ces fameux mondes virtuels qui se développent à toute vitesse, on apprend qu’ils ne veulent pas que leurs rencontres amoureuses passent par cet univers. En tout cas, selon une récente étude menée l’appli dating Happn, qui a récemment fait parler d’elle avec un Poisson d’Avril bien pensé, 55% des célibataires français.es (dont une grande partie de Millennials, cible privilégiée des applis dating) déclarent ne pas vouloir que leur expérience de rencontre devienne plus virtuelle. Ils sont également contre un premier rendez-vous 100% virtuel, pour 64% des sondés. De quoi laisser entendre que, en matière de romance, la jeune génération reste plutôt traditionnelle ! Et ce en dépit du fait que, depuis le début de la crise sanitaire, les jeunes célibataires ont dû faire face à une nouvelle phobie en matière de rencontres : en 2020 et l’an passé, la tendance FODA pour « Fear of Dating Again » (peur de dater de nouveau) avait beaucoup fait parler d’elle, pour parler des célibataires redoutant de se relancer dans des rendez-vous amoureux dans le monde physique après des mois passés à discuter en ligne avec leurs crushs pendant les périodes de confinement.

Et, surtout, les célibataires français veulent s’assurer que la séduction reste authentique et naturelle au maximum. Ainsi, comme le révèle happn, « l’avatar, en tant que représentation de l’identité numérique de l’utilisateur.rice et figure indissociable du métavers, fait l’objet d’intérêts divergents ». Concrètement, deux tiers des Français ne souhaitent pas remplacer leur photo de profil par un avatar. Mais, en Inde, où un célibataire sur deux se dit aussi ouvert à une plus grande virtualité dans les rencontres, ils sont près de 50% à déclarer qu’ils créeraient un avatar pour leurs expériences de rencontres. Il est intéressant de noter que la perception indienne peut notamment s’expliquer par des enjeux de sécurité. Si, en France et au Brésil, les célibataires perçoivent l’avatar comme un manque d’authenticité, il peut aussi de poser comme un élément de sécurité, permettant d’instaurer la confiance par l’échange avant de dévoiler son visage. Pour finir, happn a spécifiquement interrogé la communauté des « early adopters » sur l’utilisation de casques de réalité virtuelle lors d’un rendez-vous amoureux. Une très grande majorité a répondu par l’affirmative : 70% des Français.es, 81% des Brésilien.ne.s et 82% des Indien.ne.s sont prêt.e.s à essayer. En cela, on le voit, la manière de séduire pourrait donc tout de même être prochainement chamboulée par le métavers !