Les réseaux sociaux, un outil en matière de santé pour la jeune génération
On le sait, au quotidien, la jeune génération passe beaucoup de temps en ligne et notamment sur les réseaux sociaux. Selon de récentes études menées sur le sujet, la Génération Z passe en moyenne 3 heures chaque jour sur ses plateformes préférées, qu’il s’agisse de TikTok, où se joue notamment la tendance Kidcore, d’Instagram, de Pinterest ou encore de BeReal, en pleine montée ces derniers mois. Sur les réseaux sociaux, la jeune génération consulte des vidéos en tout genre, discute avec ses proches, partage des contenus et découvre des tendances. Et bien aujourd’hui, elle découvre qu’elle explore aussi le domaine de la santé sur ce type de services. En pratique, une étude menée par CharityRx, un service qui propose des bons de réduction auprès de certaines pharmacies, a mené une étude auprès de 2 000 adultes américains pour comprendre comment ces derniers s’informent sur des sujets de santé. Verdict, les réseaux sociaux sont souvent utilisés, surtout au sein de la jeune génération !
crédit photo : Getty ImagesDans les faits, l’étude menée par CharityRx révèle que 65% des Américains interrogés tous âges confondus se sont tournés d’abord vers Google avant de consulter leur médecin tandis que 33% se tournent en priorité vers YouTube et qu’un Américain sur cinq préfère TikTok. Du côté des jeunes spécifiquement, on note que les membres de la Génération Z sont 44% à se tourner vers YouTube et 33% vers TikTok, contre 27% qui consultent Google avant tout. De leur côté, 32% des Millennials se tournent vers Google, contre 39% qui vont sur YouTube et 26% sur TikTok. Et si vous vous demandez sur quel type de maladies les jeunes cherchent à se renseigner, la réponse est claire : ce sont les maladies mentales qui occupent l’esprit de la jeune génération. En pratique, toujours selon cette étude, les utilisateurs de la génération Z sont 55% à rechercher des informations sur l’anxiété contre 16% chez les boomers. C’est la condition la plus recherchée chez les jeunes parmi la dépression (49%), la pilule du lendemain (20%), la perte de poids (44%), ou encore sur le Covid-19 (17%).