Les low-key dates, la tendance dating authentique qui fait vibrer les jeunes
Clairement, en matière de séduction, la jeune génération ne fait rien comme ses aînés. Il y quelques mois, on découvrait ainsi l’existence du microdating, une nouvelle tendance qui chamboulait la vie amoureuse des jeunes. Un peu plus tard, c’est l’application Babbel qui se faisait remarquer en mettant en lumière pas moins de 8 tendances dating différentes dont le caspering, le cricketing ou encore le gatsbying. Mais, depuis quelques semaines, on sent que deux mots-clés principaux se dégagent de la manière de flirter de la jeune génération : simplicité et authenticité. Par exemple, cet été, la notion de Feral Girl Summer a fait vibrer les moins de 35 ans. Son concept : se montrer tel que l’on est, sauvage et sans artifices, pour draguer. En cette période de rentrée, et alors que nous vous parlions il y a peu de la tendance de l’Honesty Bombing, une tendance qui promet de marquer l’automne en misant tout sur l’honnêteté et l’authenticité, un énième nouveau concept commence à faire du bruit auprès des jeunes célibataires : les low-key dates. Comme leur nom l’indique, il s’agit de rencards simples et misant sur…l’authenticité évidemment, cette notion qui parle tant aux moins de 35 ans, souvent désignée comme étant une génération « no bullshit ».
En pratique, les low-key dates peuvent prendre la forme d’une promenade dans un parc ou bord de l’eau, une visite dans un musée ou une librairie, un pique-nique improvisé ou encore un apéro fait maison sur la plage par exemple. En bref, on dépense peu, on flâne et on profite d’un moment simple et relaxant. Si les 18-34 ans tablent aujourd’hui sur des rencards simples et peu coûteux ne cherchant pas à impressionner leur crush, c’est par envie d’authenticité certes, mais c’est aussi dans une volonté de mieux maîtriser son budget à l’heure où le coût de la vie augmente mois après mois. Comme l’explique le site Le Bonbon, qui présente cette nouvelle tendance, « les millennials et la génération Z semblent vouloir construire des relations où l’argent n’est plus un tabou. En effet, si par le passé parler de sa situation financière lors d’un date pouvait être tabou, aujourd’hui les jeunes sont plus honnêtes et ouverts sur leurs finances ». La preuve, selon une étude menée par YouGov pour l’application de rencontres Bumble, 25% des 18-34 ans considèrent qu’il est important de parler finances avec l’autre, contre seulement 14% des plus de 35 ans. Pour la jeune génération, l’argent est un sujet comme un autre, ou presque. Et pour cette cible, il est important que les deux membres d’un couple soient en accord sur ce sujet, comme sur bien d’autres. Ainsi, toujours selon l’étude menée pour Bumble, « partager un style de vie, des valeurs et des loisirs similaires se révèle déterminante pour près d’un Français sur deux (44%) ».
Plus récemment, c’est happn, l’application française de dating, qui a souhaité interroger ses utilisateurs sur le sujet. Verdict, on apprend que, par manque de moyens financiers, 61% des célibataires ont avoué avoir déjà inventé une excuse pour ne pas se rendre à un date. “61% est un chiffre fort et représentatif de la réalité des célibataires français.e.s. Il est important pour nous de les aider à continuer leur quête de l’amour, en les encourageant à faire de nouvelles rencontres, indépendamment de leurs moyens financiers”, explique Claire Rénier, Responsable des tendances chez happn. Dans ce contexte, les low-key dates constituent donc une option à privilégier et, surtout, à exploiter toujours plus. Dans les faits, 62% des sondés apprécieraient ainsi une rencontre autour d’une balade dans un parc ou en forêt tandis que 24% opteraient pour une visite de musée ou une activité sportive. Enfin, 14% seraient partants pour se rencontrer à l’occasion d’une brocante. Mais attention, qu’on se le dise, les rencontres restent plus importantes que les économies. Ainsi, 66% des sondé.e.s n’envisagent pas de faire des économies dans leur quête de l’amour. Ils et elles ne souhaitent pas changer leurs habitudes de dating, ni même réduire la cadence pour le moment. Il faut dire que, pour 91% des sondés, un date réussi n’est pas forcément un date qui coûte cher. En moyenne, 1 célibataire sur 2 dépense entre 20 et 40 € par rendez-vous, à raison d’ 1 date par mois pour 77% d’entre eux.elles.