Salaire, qualité de vie, sécurité, quels sont les priorités des 18-25 ans en recherche d’emploi ?

Plusieurs études menées ces derniers mois l’ont montré, les jeunes nourrissent beaucoup d’inquiétudes. Actuellement, on estime ainsi que 9 jeunes sur 10 sont angoissés au quotidien. Entre la crise sanitaire, le stress des études, la question de l’écologie ou encore la construction de leur carrière professionnelle, les moins de 30 ans ont de quoi se torturer l’esprit. D’autant plus que, selon une récente étude, 4 jeunes sur 10 s’estiment mal préparés à entrer dans la vie active. Aujourd’hui, pour mieux comprendre ce qui se passe dans la tête des Z qui cherchent du travail, Glassdoor a mené en ce mois d’avril une étude auprès de 1 000 jeunes âgés de 18 à 25 ans et de niveaux de diplômes variés. Le but ? Comprendre quels sont les critères qui les guident vers un travail plutôt qu’un autre. Verdict, c’est le salaire qui reste l’élément le plus important pour cette cible. Ainsi, sur la liste de 22 critères de recherche d’emploi soumise aux sondés, le salaire est le plus plébiscité (par 58% d’entre eux). Viennent ensuite la qualité de vie au travail (41%) et la localisation (39%) pour compléter le Top 3.

Toujours selon cette étude menée par Glassdoor, le fait d’être traité de façon juste pour son travail (38%), l’équilibre vie pro/vie perso (36%) et la sécurité de l’emploi (35%) sont également des éléments très importants. Suivent les collègues, les opportunités d’évolution professionnelle ou encore la flexibilité des horaires de travail et le fait d’avoir une mission au sein de l’entreprise. De son côté, la culture et les valeurs de l’entreprise ne se situe qu’à la onzième place de leurs critères prioritaires. Pas étonnant qu’on ait donc affaire à une génération en mode « bore out », qui s’ennuie au travail puisque les jeunes restent fixés sur des critères très matériels. La possibilité de télétravailler n’arrive, quant à elle, qu’en 15ème position (13%). Aussi, la diversité, l’équité et l’inclusion (10%) et l’éthique (10%) sont encore plus bas dans le classement, tout comme les initiatives de développement durable (8%). Ces chiffres ont de quoi surprendre quand on sait à quel point les membres de la Génération Z sont en attente sur ces différents points dans leur consommation quotidienne… Enfin, de manière générale, on notera que plus de 6 jeunes interrogés sur 10 se déclarent confiants pour leur avenir professionnel. Et ce même s’ils ont 49% à estimer qu’il y a moins d’opportunités de postes au niveau débutant qu’avant la pandémie et 56% à juger la concurrence pour ces postes plus rudes qu’avant la crise sanitaire.