Transformer un (faux) adblocker en bannière publicité créative, bonne idée pour toucher les jeunes ?
La contre-attaque des annonceurs contre les Ad-Blockers ! Contourner le problème des AdBlockers, qui concerne aujourd’hui 12,8 millions d’internautes français, c’est la priorité actuelle d’un bon nombre de marketeurs en cette année 2017. En matière de publicité, la rédaction d’Air of melty vous expliquait récemment que, contrairement aux idées reçues à ce sujet, la jeune génération n’est pas définitivement fermée à la publicité en ligne. C’est simplement qu’elle attend une publicité pertinente et bien pensée. Une façon de parvenir à engager cette cible exigeante, c’est par exemple de détourner et de réinventer les formats déjà existants et qui ont déjà fait l’objet d’études montrant le désintérêt de la jeune génération, voire pire, leur rejet. C’est exactement ce qu’avait mis en place un team créatif cet été, en remettant le pop-up au goût du jour pour engager les Millennials. Aujourd’hui, ce sont trois agences qui font parler d’elles en ayant clairement disrupté la publicité en ligne à leur tour : pour faire la promotion de l’Office Hollandais des Fleurs à l’ouverture de The Green Gallery, un web magazine d’inspiration, elles ont tout simplement transformé un (faux) adblocker…en bannière publicitaire. Ni plus ni moins !
Comme l’explique le site Influencia, qui présente la campagne, « en revisitant avec poésie le logiciel préventif, les agences le transforment habilement en espace publicitaire pour sensibiliser les consommateurs européens (néerlandais, français, britanniques et allemands) aux fleurs et aux plantes », censées avoir un effet positif sur les humains en boostant leur créativité et en réduisant leurs angoisses. « Préconiser un bloqueur de publicité comme idée media créative peut paraître comme un oxymore. Mais c’est le rôle d’une agence média de contourner les contraintes grâce à des concepts innovants et de surprendre ses clients. Ici nous proposons aux utilisateurs de bloqueurs une alternative hors du commun », s’est, de son côté, réjoui Elias Reinheimer, directeur Stratégie et Business chez UM Studios. Concrètement, en proposant aux internautes de remplacer la suppression de publicités permise par les adblockers basiques par des créations artistiques qui pourraient venir remplacer les publicités jugées non pertinentes ou intrusives, le but est donc clairement de faire réfléchir les internautes au sujet de leur rapport aux publicités en ligne. De quoi les convaincre d’abandonner les adblockers ? Le temps le dira mais on en doute sérieusement…