Trendnetters, Alter-natives, LYFpreneurs et Betablazers, une génération de Millennials mais 4 profils !

Par Céline Pastezeur - Publié le 18 Oct 2016 à 11:15
Quelles Journées du Patrimoine pour les Millennials en 2020 ?
Vous placez aujourd'hui les jeunes dans une case, à savoir celle des Millennials ou de la génération Z ? Erreur ! La jeune génération est bien plus complexe et diversifiée que cela. C'est ce que Dentsu Aegis Network Canada met aujourd'hui en lumière, en présentant 4 profils de jeunes différents.

Une génération de Millennials et, pourtant, tant de personnalités différentes à toucher pour les marketeurs, la vie n’est pas simple pour les annonceurs qui souhaitent aujourd’hui engager les moins de 30 ans ! Vous le savez, depuis deux ans et demi désormais, la mission d’Air of melty est de vous aider à toujours mieux cerner la jeune génération. Une jeune génération, certes, mais avec deux groupes bien distincts, pour commencer. Les Millennials, toujours entourés de clichés à démonter au plus vite, sont ainsi désormais succédés par la génération Z, alias les Plurals, aussi surnommée Génération K (pour Katniss Everdeen, héroïne d’Hunger Games) ou encore génération Refresh, avec les notions de plaisir, engagement et créativité pour caractériser les 18-25 ans. Mais, sachez-le, les différences ne s’arrêtent pas là. Au sein de chaque catégorie, il existe des profils différents. Et, justement, c’est ce que met aujourd’hui en lumière une étude menée par Dentsu Aegis Network Canada, qui a voulu « étudier les milléniaux de l’intérieur plutôt que de les comparer à d’autres groupes démographiques comme c’est généralement le cas ». Verdict, à l’heure actuelle, la majorité de cette cible échappe encore aux marketeurs, à cause d’un profil-type qui ne correspondrait qu’à une minorité d’entre eux. Alors, qui sont vraiment les jeunes ?

Comme le révèle le site Info-Presse, qui relaie l’étude, « le stéréotype des milléniaux constamment connectés, obsédés par la popularité et toujours mobiles, existe, certes, mais ne correspond pas à la majorité. C’est d’ailleurs un des constats principaux de l’enquête : les généralités concernant les milléniaux limitent les occasions pour engager la conversation avec eux ». Pour régler le problème, Dentsu Aegis Network propose donc de mettre en lumière 4 groupes distincts, plus proches de la réalité des Millennials : les Trendnetters, les Alter-natives, les LYFpreneurs et les Betablazers. Vous ne les connaissez pas ? Alors venez les découvrir tout de suite ! Le premier profil à connaître, c’est celui des Trendnetters, qui représentent 42% de la jeune génération et qui sont ceux auxquels les annonceurs s’adressent généralement. « Branchés et très intéressés par l’image qu’ils projettent, ils font aussi preuve d’une conscience sociale et sont des preneurs de risque », révèle l’étude. De leur côté, les Alter-natives, qui regroupent 31% des milléniaux étudiés, veulent « changer le cours des choses, sont des consommateurs réfléchis et utilisent le web pour leurs achats et leur consommation média. Intéressés par la nouveauté, ils ne partagent que ce qu’ils trouvent réellement pertinent ». Les LYFpreneurs, quant à eux, s’intéressent fortement à la question environnementale, à l’alimentation saine et à l’investissement en des entreprises qui investiront pour eux en retour (sous la forme de remises, de promotions, etc.). « Intéressés à se déconnecter de la technologie, ils croient aux expériences réelles ». Enfin, les Betablazers, qui représentent une minorité de 11% des profils analysés, « sont motivés par leur épanouissement personnel et sont prêts à investir pour la qualité dans leurs achats ». Vous le voyez, tous ces jeunes du même âge ont des visions de vie et des attentes très différentes en dépit d’un âge similaire. De quoi faire dire à Louise Veyret, directrice, recherche et insight consommateur, de Dentsu Aegis Network Canada, qu’il faut aujourd’hui que « le marketing se dirige vers l’analyse des intérêts, des motivations et des comportements des individus, pas nécessairement leur année de naissance ». C’est dit.