Vidéo, branding, ciblage, influenceurs, attention aux mauvaises habitudes qui peuvent coûter cher

Par Céline Pastezeur - Publié le 28 Mai 2019 à 12:13
Vidéo, branding, ciblage, influenceurs, attention aux mauvaises habitudes qui peuvent coûter cher
Pas toujours facile de toucher la jeune génération ! Heureusement, une tribune signée Kamden vous aide à mieux penser votre stratégie marketing en évitant certaines erreurs qui reposent pourtant en théorie sur de bonnes pratiques. Chaque campagne est particulière !

De manière générale, on le voit tous les jours, toucher la jeune génération n’est pas une tâche simple à réaliser. En effet, les moins de 30 ans sont tellement sollicités en matière de contenus en tout genre qu’ils deviennent très exigeants et ne s’attardent pas sur les contenus qui ne les intéressent pas. La rédaction d’Air of melty vous en parle régulièrement, à ce jour, deux types de stratégies marketing sont particulièrement efficaces auprès de cette cible : le marketing d’influence, avec ses bonnes et ses moins bonnes pratiques, et le Social Media Marketing, qui passe surtout par la diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux. À ce sujet, il est bon de rappeler que, s’il est intéressant de miser sur les tendances qui fonctionnent, il faut veiller à ne pas tomber dans de mauvaises habitudes qui pourraient avoir un contre-effet. C’est ce qu’explique très bien une tribune signée Kamden et diffusée sur le site L’ADN : les raccourcis pourraient bien causer plus de tort qu’autre chose à votre stratégie. Et cela se remarque tant sur le plan de la vidéo et des influenceurs que sur le plan du branding et du ciblage. Décryptage.

En matière de vidéo, toutes les études le montrent depuis plusieurs mois déjà, on sait qu’il s’agit du format qui génère le plus d’engagement. « La vidéo se décline aussi en programmes verticaux (IGTV, les shows sur Snapchat) et en stories, qui s’enrichissent régulièrement de nouvelles fonctionnalités interactives (stickers de sondage, quiz, collecte de fond…). Les utilisateurs les plébiscitent avec 500 millions d’utilisateurs quotidiens des stories sur Facebook et encore plus sur Instagram (sans doute surpasseront-elles le feed à terme) ». Mais attention, plutôt que de produire une vidéo sociale (en format normal ou en format stories) qui ne serait pas de qualité ou qui ne respecterait pas les bonnes pratiques, misez plutôt sur un visuel créatif. Ce n’est pas le format qui fait réellement la différence mais bel et bien la qualité du contenu. Concernant les influenceurs, c’est le même esprit qui doit régner : il ne faut pas miser sur un influenceur à tout prix. Il faut « d’une part, privilégier la qualité à la quantité et passer plus de temps à affiner son casting. D’autre part, soigner le contenu de la collaboration ». Analyser la pertinence de l’influenceur pour la collaboration et la qualité de sa communauté est un élément capital.

Concernant le branding, même s’il est réellement important que les marques parlent de leurs valeurs et de leurs engagements quels qu’ils soient, il ne faut pas pour autant oublier, selon Kamden, « que consommateurs, même s’ils attendent aujourd’hui des marques qu’elles prennent position sur les réseaux sociaux, suivent avant tout leurs pages pour…des informations sur les produits et promotions ». Ainsi, une étude Sprout Social a révélé que 72% des consommateurs souhaitent en priorité du contenu commercial pendant que les marketeux postent d’abord, à 61%, du contenu pédagogique. Bien souvent, on constate que les posts « produits » génèrent largement plus d’interactions que les posts branding. En cela, il est important de trouver un équilibre dans la stratégie de contenu, « avec pour challenge de rendre plus créatifs les posts produits (recettes, tutos, créations visuelles, témoignages conso, etc) et éviter qu’ils soient trop convenus et rébarbatifs ». Enfin, en ce qui concerne le ciblage, il faut sortir des critères socio-démographiques présentés sur les réseaux sociaux et raisonner davantage en terme de « social personae » en s’adressant à une communauté qui partage des valeurs et des expériences de vie commune. « Plutôt que de cibler les millenials, ciblons les étudiants connectés ou les foodistas », par exemple. Compris ? Alors au travail !